L’Hôtel de l’ITHQ officialise sa réouverture, par Claudine Hébert

Hébergement · · Commenter

Après trois ans de travaux (presque quatre en raison d’un dégât d’eau au cours des travaux) et un peu plus de sept millions de dollars (7,3 M$ pour être précis), l’Hôtel de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) a officiellement annoncé sa réouverture lors de la première semaine du mois d’octobre.

Officieusement, les 42 chambres de la plus importante école hôtelière francophone en Amérique du Nord accueillent déjà des invités depuis juin dernier. Quelques mois qui ont servi à roder les équipes de l’hôtel.

Hôtel ITHQ, chambre Universelle/Crédit : Phil Bernard

Hôtel ITHQ, salle de bain, chambre Universelle/Crédit : Phil Bernard

Tout, tout, tout a été modernisé

« En plus des chambres qui ont été rénovées de fond en comble, la structure du bâtiment, qui date de 1976, a été mise aux normes », fait savoir sa directrice générale, Liza Frulla. L’ex-ministre fédérale et provinciale, qui occupe le poste de direction depuis 2015, insiste sur le fait que la modernisation des 42 chambres repose essentiellement sur une architecture, du design, des matériaux et du mobilier conçus et fabriqués au Québec. Toutes les chambres ainsi que les couloirs des deux étages (7e et 8e étage) où se trouvent les unités d’hébergement sont également bonifiés de plus de 85 œuvres d’art qui proviennent de la galerie Gallea, à Montréal. Des œuvres qui sont disponibles à l’achat, précise-t-elle.

Hôtel ITHQ, chambre Prestige/Crédit : Phil Bernard

Clin d’œil au patrimoine du Plateau-Mont-Royal

Petit plus pour cet immeuble, situé littéralement à deux pas du métro Sherbrooke : près de la totalité des chambres, dispose d’un balcon qui offre des points de vue variés de Montréal. « En misant sur une généreuse fenestration ainsi que du chêne blanc et des murs peinturés à la chaux (des éléments qui font référence au patrimoine architectural du Plateau Mont-Royal), les chambres sont très lumineuses », souligne fièrement sa dirigeante.  

Soulignons que la modernisation de la section hôtelière de l’immeuble permet au réputé établissement de formation touristique de ficeler l’entièreté de son produit qui inclut le Restaurant de l’ITHQ, le service de réunions et événements ainsi que le bar Blanc bec, une nouveauté qui a ouvert ses portes en décembre 2021.

Crédit: Audrey Mc Mahon

Une clientèle affaires fort appréciée

Depuis la fin de la pandémie, l’équipe de l’ITHQ est dans l’impossibilité de colliger les données relatives à ses différentes clientèles, notamment en raison d’un changement de système de réservation qui n’est pas encore formaté pour fournir la statistique. Néanmoins, juste avant le début des rénovations, plus de 80 % des revenus de l’établissement hôtelier provenaient de la fidèle clientèle affaires qui fréquente les lieux. « Ce sont, entre autres, des entreprises du secteur agroalimentaire, des organisations gouvernementales et plusieurs associations universitaires », fait savoir Liza Frulla.

Elle soulève que le complexe de l’ITHQ propose plus d’une dizaine d’espaces, incluant ses ateliers culinaires, pour la tenue de réunions et divers événements pouvant recevoir une douzaine jusqu’à 200 personnes. La plus grande salle, l’espace de la Relève gourmande (resto-école de l’ITHQ), peut accueillir jusqu’à 180 personnes en banquet, 200 en formule cocktail.

Crédit: Duo-Tang Studio

Crédit: Duo-Tang Studio

Des certifications à la tonne

Enfin, autres détails qui font la fierté de l’établissement : l’hôtel détient plusieurs certifications. Outre la mention Clé verte (l’hôtel détient le niveau 4), le complexe de l’ITHQ a obtenu la certification Kéroul (10% de chambres répondent aux critères d’une clientèle à mobilité réduite). L’Hôtel de l’ITHQ fait également partie du réseau Bienvenue Cyclistes. « Nous disposons d’un espace sécurisé pour garer les vélos ainsi qu’une trousse pour effectuer des réparations mineures », signale sa directrice de l’hébergement, Brishna Hilaire. De plus, conclut cette dernière, l’hôtel accepte désormais les animaux de compagnie.

 

Claudine Hébert
Journaliste et collaboratrice


Les autres articles de Claudine Hébert qui pourraient vous intéresser: