ÉAQ veut valoriser les événements sportifs participatifs, par Claudine Hébert

Sport · · Commenter

Ce n’est pas un hasard si le plus vaste réseau d’événements et d’attractions de la province (ÉAQ) vient de publier une étude sur l’écosystème des festivals et événements sportifs au Québec. Le regroupement est en mode ouverture auprès des événements sportifs participatifs.

« En prenant la tête d’Événements Attractions Québec à titre de directeur général, il y a quatre ans, mon intention était claire : faire évoluer le modèle d’affaires de l’organisation afin de rejoindre plus largement tous les secteurs », signale François-G. Chevrier, DG d’ÉAQ.

Pour y parvenir, un des premiers exercices du nouveau dirigeant a été de passer en revue tous les événements à fort potentiel touristique qui pourraient bénéficier du soutien de son organisation. Résultat : une catégorie est rapidement ressortie du lot.

Une catégorie sous-représentée

« Bien que ÉAQ compte parmi ses membres plus d’une vingtaine d’événements sportifs de type spectacle, tels que le Grand Prix de Trois-Rivières, l’Omnium Banque Nationale, le Grand Prix de Valcourt ou encore le Grand Prix cycliste, j’ai constaté que les événements sportifs encourageant la participation étaient largement sous-représentés au sein du réseau », note le dirigeant.

Il estime qu’il existe tout près d’une cinquantaine d’événements sportifs participatifs qui contribuent au rayonnement touristique de leur destination. Le Pentathlon des neiges à Québec, considéré comme le plus grand événement multisports d'hiver au monde avec 6000 participants, en est un bel exemple, soulève le DG.

Source : Pentathlon des neiges

Une étude pour mieux comprendre

C’est pour cette raison que le réseau ÉAQ a, au cours de la dernière année, consacré temps et argent pour mener une étude approfondie sur ce type de formule événementielle. « Ce sont des événements qui, tout comme les autres festivals et rendez-vous sportifs, rencontrent, eux aussi, des défis de financement, de bénévolat, de logistique. On sait que certains d’entre eux formaient déjà une petite communauté pour s’entraider. À ÉAQ, nous avons décidé de leur proposer notre soutien et notre expertise », affirme François-G. Chevrier.

Le DG tient à préciser que cette stratégie proactive à l’endroit des événements sportifs participatifs n’est pas d’en faire des membres à tout prix. « En publiant notre étude, notre objectif est de faire connaître nos services et nos produits auprès de cette catégorie d’événements qui est en quelque sorte orpheline au sein de l’industrie touristique », explique-t-il.

Son organisation souhaite développer un sentiment d’appartenance, un service de soutien et de valorisation auprès de ces événements qui encouragent la participation. Certes, les dirigeants de ces événements sont invités à se joindre à l’organisation dont l’adhésion annuelle coûte entre 450$ et 1000$ selon les modalités. « Mais, on les invite aussi à recourir à nos services et nos produits de façon ponctuelle ou à la carte si c’est la formule qui leur convient le mieux », avise le DG.

Source : Défis du parc

Une stratégie efficace

Jusqu’à présent, la stratégie fonctionne. Déjà une dizaine d’événements sportifs participatifs ont fait l’acquisition de l’étude qui porte sur leur écosystème, indique le dirigeant. Les résultats sont encore plus concluants sur le plan de l’adhésion. Depuis l’arrivée de François-G. Chevrier, l’organisation a recruté plus d’une soixantaine de nouveaux membres. Ce qui a permis à ÉAQ de refranchir pour la toute première fois depuis plus de dix ans le cap des 500 membres et plus en 2023. Ce qui ne s’était pas produit depuis 2019. Le dernier décompte, signale-t-il fièrement, faisait état de 515 membres.

 

Claudine Hébert
Journaliste et collaboratrice


Les autres articles de Claudine Hébert qui pourraient vous intéresser: