Travailler en pourvoirie, une expérience humaine

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Travailler en pourvoirie – autant qu’y séjourner – est une belle occasion de tisser des liens. Au-delà de ceux qui se créent avec les partenaires de chaloupe, il y a ceux que l’on tisse avec des gens généreux qui partagent leur amour de la nature et leur connaissance du territoire. Pour découvrir leur passion contagieuse, c’est ici.

Kenauk Nature/Crédit: Hooke

La Seigneurie du Triton est l’un des plus vieux et prestigieux clubs de pêche au Québec. Ses propriétaires, Annie Tremblay et Nicolas Bernard, y font figures de vendeurs de bonheur. «On a la chance d’évoluer sur un territoire mythique, un lieu de vacances incroyable; on a envie de le rendre accessible à tous.» L’endroit est paradisiaque pas seulement pour ceux qui veulent y séjourner. «Nos employés sont à ce point fidèles qu’on vit ici comme dans une grande famille élargie. » 

Esprit de famille

Les Tremblay-Bernard voient à la destinée de la pourvoirie depuis deux générations. C’est ici que leurs enfants – Félix (18), Cloë (16) et Alex (13) – sont nés. «La clientèle les a vus grandir. Et vice versa», avoue Nicolas. «On rencontre des clients avec leurs jeunes enfants; on les voit revenir comme jeunes adultes avec leurs amis, leurs relations d’affaires, et plus tard avec leurs enfants. Les liens sont très forts», enchaîne Annie.  

Même chose du côté du personnel. Isabelle, responsable de l’accueil et des réservations, travaille au Triton depuis 20 ans. Ses enfants ont grandi sur place. Idem pour les chefs Émy et Jean-Antoine qui habitent ici à l’année avec leurs familles. «On forme une petite communauté. Dès que les bébés entrent dans la salle à manger du personnel, tout le monde se les arrache», rigole Nicolas. 

Les deux complices sont d’avis que la passion des employés fait toute la différence sur le terrain. Ce qui les rend heureux ? «L’étincelle dans les yeux des petits et des grands qui séjournent ici. On sait alors que notre mission est accomplie et qu’on se reverra.»

Lire la suite du texte de Diane Laberge, dans Le Soleil


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