Le grand défi de préserver la beauté du monde

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La beauté du territoire est encore aujourd’hui le principal produit d’appel des pourvoiries du Québec. Pour se développer de manière responsable, ces dernières sont devant un enjeu de taille : être pris en considération par l’industrie forestière et les gouvernements pour un aménagement durable du territoire. Pour la Fédération des pourvoiries du Québec, ça passe par une planification en amont. Et vite!

Pourvoirie Johnny And Billy Cain/Crédit: Hooke

Saviez-vous que 92% du territoire québécois est public ? Les pourvoiries – où se pratiquent chasse, pêche et villégiature – y concentrent leurs activités sur de petits territoires, dont l’accessibilité se fait encore majoritairement par les chemins forestiers. «Au total, c’est 1% du territoire public qui est confié aux pourvoiries. C’est peu mais il faut savoir qu’elles représentent à elles seules une industrie qui rapporte des millions en retombées. Aucun autre réseau en milieu naturel ne génère autant d’argent, d’emplois et de nuitées. Ne devrions-nous pas être considérés quand il est question d’aménagement forestier?», se demande Bruno Caron, président de la Fédération des pourvoiries du Québec. 

Un important acteur économique et social

En région, les pourvoiries figurent au 2e rang des employeurs après l’industrie forestière. «Nous offrons de l’emploi à plus de 4200 personnes», mentionne le pourvoyeur Bruno Caron. Chaque année, on y accueille plus de 520 000 visiteurs venus y découvrir un milieu naturel où la faune, la flore et la beauté du territoire justifient le séjour. «Ce territoire, c’est notre produit d’appel. On doit le protéger

Passionnés, les pourvoyeurs partagent généreusement leur connaissance du terrain. «Les gens qui nous visitent découvrent très vite à quel point les pourvoiries sont des milieux de vie et de travail intéressants. Nos familles deviennent rapidement la leur. Les plus vieux apprennent aux plus jeunes. La relève se prépare.» Dans plusieurs pourvoiries comme à la Pourvoirie Waban-Aki, qu’opère Bruno Caron avec femme et enfants, ce sont principalement les filles qui s’engagent sur le chemin de la relève. « Le respect du territoire est une valeur qui se transmet de génération en génération.»

Lire la suite du texte de Diane Laberge, dans Le Soleil


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