Des millions de visiteurs et un fort potentiel de retombées économiques

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Les données disponibles avant la pandémie démontraient le fort potentiel de croissance du tourisme religieux et spirituel. Des études réalisées par les sanctuaires nationaux et le ministère du Tourisme démontraient l’intérêt des clientèles de divers marchés et l’importance de l’achalandage généré par les grands sites.

Une étude réalisée par Léger pour le ministère du Tourisme (2016) sur les comportements de voyage pour les marchés du Canada, des États-Unis et de la France démontrait que le tourisme religieux en voyage d’agrément se pratique par 15% des Français, 12% des New-Yorkais et 10% des Ontariens. Donc, plusieurs centaines de milliers de visiteurs à séduire!

Au Québec, un récent sondage réalisé par Événements Attractions Québec, en collaboration avec SEGMA recherche (2021), a permis de préciser que 52% des Québécois(e)s visitent occasionnellement ou annuellement un site religieux ou spirituel et qu’ils le font majoritairement dans un contexte de tourisme d’agrément et culturel. Là encore, des centaines de milliers de visiteurs à interpeler!

Une étude Léger (2017) menée dans les cinq sanctuaires nationaux du Québec donne un aperçu de l’importance de la fréquentation du tourisme religieux. Sur un total de 2M de visites, les visiteurs (touristes et excursionnistes) y représentent en moyenne 60% de l’achalandage. Un indice d’attractivité de 38%, considéré comme élevé, pour cette activité touristique se traduit des retombées économiques non négligeables que ces visiteurs génèrent dans l’économie locale par leur consommation (nuitées, restauration, visites, achats de souvenir).


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