Un cri du cœur pour le maintien des croisières internationales
Une guide touristique impliquée depuis l’arrivée du tout premier navire de croisière international à Trois-Rivières, en septembre 2012, a été chavirée d’apprendre dans les médias que l’abandon des croisières internationales était envisagé pour 2024.
Cette triste nouvelle arrive tout juste après l’arrivée du tout premier bateau du genre après deux années d’absence en raison de la pandémie, a fait valoir Lise Hamel, qui a lancé un cri du cœur bien senti lors de la dernière séance du conseil municipal de Trois-Rivières. Elle a fait valoir l’importance de continuer le démarchage et de maintenir les croisières internationales dans l’offre touristique de la région.
«Il y a le tourisme sportif, oui, le tourisme d’affaires, le tourisme de villégiature, le tourisme religieux, mais ici, à Trois-Rivières, parce que nous avons le fleuve et un parc portuaire, nous avons ce prestigieux créneau du tourisme de croisière. Ce n’est pas donné à toutes les régions», a-t-elle plaidé, souhaitant conscientiser les élus à continuer de mettre l’argent nécessaire.
En entrevue au Nouvelliste, mercredi, Lise Hamel a témoigné à quel point les croisiéristes de partout dans le monde apprécient l’accueil de la population au parc portuaire, la proximité du centre-ville et les tournées qui sont offertes pour leur permettre de découvrir la richesse de son histoire. «Les gens sont enchantés, mentionne la guide touristique. Le parc portuaire de Trois-Rivières est unique en son genre et les gens nous le disent. Ils sont contents de voir autant d’histoire dans un périmètre de cinq kilomètres à pied. […] Ils sont contents d’être à Trois-Rivières et d’en connaître un peu plus sur le Québec et sur notre ville.»
Source: Le Nouvelliste
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