Un casse-tête pour les pourvoiries
Les incendies de forêt historiques ont contraint des centaines de pourvoiries à cesser leurs activités, entraînant inquiétudes et pertes financières.
« On est au cœur de la haute saison pour la chasse à l’ours et la pêche à la truite et au doré. C’est normalement une période très achalandée », se désole le président-directeur de la Fédération des pourvoiries du Québec, Dominic Dugré, au téléphone.
On compte environ 350 pourvoiries dans la zone d’interdiction d’accès aux forêts publiques. Avec les dommages matériels engendrés par les incendies et la pause forcée des activités, les pertes de revenus estimées sont substantielles.
« On parle de dizaines de milliers de dollars par pourvoyeur, pour chaque semaine annulée. » – Dominic Dugré, président-directeur de la Fédération des pourvoiries du Québec
Le gouvernement Legault reconnaît par ailleurs le choc économique vécu par ces entreprises pendant que l’accès au territoire est interdit. « On est très sensibles à la situation des pourvoiries », a expliqué la ministre des Ressources naturelles, Maïté Blanchette Vézina, lors d’un point de presse à l’Assemblée nationale mardi. « Pendant l’été, c’est le moment où ils font leurs revenus », a ajouté la ministre caquiste.
M. Dugré estime qu’une aide financière substantielle sera requise du gouvernement dans l’éventualité où la situation perdurerait au-delà d’une semaine. Jusqu’à présent, le gouvernement Legault ne s’est pas engagé à dédommager l’ensemble des pourvoyeurs pour leurs pertes.
Source: La Presse
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