Se réinventer à 50 ans

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Je sais, je sais… ça me fait mal, juste de l’écrire. Mais voilà, je vais célébrer mon 50e anniversaire de naissance dans quelques jours! Et dans le contexte des 18 derniers mois pandémiques, vous comprendrez que cela amène son lot de réflexions et questionnements. Permettez que je les partage avec vous aujourd’hui, tant d’un point de vue personnel que professionnel.

DOIT-ON ABSOLUMENT SE RÉINVENTER?

Quand la COVID-19 a fait son apparition dans notre quotidien dès mars 2020, rappelez-vous le mot d’ordre qu’on répétait jusqu’à plus soif: se réinventer. Tout le monde devait le faire, même si parfois cela s’avérait impossible. On cherche encore comment un restaurant haut de gamme pourrait faire vivre la même expérience en commandes pour emporter.

Certes, les organisateurs d’événements ont pris le virage virtuel ou hybride, les entreprises ont laissé place au travail à distance et même le système d’éducation a pris le virage numérique. Mais un spectacle de théâtre ou un concert, c’est plus difficile à transposer devant un écran sans perdre l’énergie de la salle, des spectateurs et l’interaction avec les artistes.

Le syndrôme de l’imposteur

Personnellement, la question me taraude depuis quelques années déjà, soit bien avant l’arrivée de cette pandémie. Pas toujours facile d’être un spécialiste et vulgarisateur du web et des médias sociaux quand on voit la vitesse à laquelle cet univers évolue. J’adore présenter devant un public, que ce soit pour une conférence de 45 minutes ou une formation d’une demie journée. Heureusement, j’avais déjà entamé le virage vers les webinaires dès 2018, alors la dernière année aura servi de catalyseur à ce niveau. Mais tout comme pour les spectacles et les concerts, la chimie n’est pas la même en virtuel et le contact humain y perd au change.

Je donnais récemment un atelier sur le placement publicitaire dans Facebook. En l’espace de quelques jours, j’ai dû remplacer quelques diapositives car l’information change si souvent…

Enfin, avoir 50 ans, dans un monde où ce sont les Milléniaux, pour ne pas dire la Génération Z, qui font la pluie et le beau temps… comment dire, j’ai parfois l’impression d’être un imposteur. Comme quand je parle des tendances sur TikTok ou des plus récents filtres Snapchat. Mais bon… ma spécialité est de vulgariser ces informations et en extraire la pertinence stratégique pour les entreprises. Je pense que le besoin sera encore là pour un certain temps, non? 

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Source: Frédéric Gonzalo