Saviez-vous que… cela ne date pas d’hier que les hôteliers doivent gérer les déceptions des clients en lien avec la météo?

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La question de cette semaine était : Cette année, les hôteliers ont dû gérer bien des déceptions de clients en lien avec le mauvais temps, selon vous, était-ce mieux avant?

25% des répondants au quiz croyaient que les températures et la météo n’était pas un enjeu aussi important il y a quelques années… En fait, cela ne date pas d’hier que les hôteliers doivent gérer les déceptions des clients en lien avec la météo.

Voici ce que Gérard Delage avait à dire à ce sujet en 1959 dans son éditorial intitulé: « Par ciel gris: la vie en rose »

Comme disait Mark Twain: « Tout le monde parle du mauvais temps, mais personne ne fait rien pour l’améliorer! »

Il ne fait aucun doute que la plus grande source de désappointement qui existe à travers le monde est la mauvaise température.

Les parades, les mariages, les pique-niques, les joutes sportives et même les funérailles attirent moins de monde quand le ciel se fait inclément.

La réciproque est également vraie.

Quand il fait trop beau, les marchands d’imperméables, de parapluies, de caoutchoucs et de couvre-chaussures se plaignent amèrement d’une baisse considérable dans leurs affaires.

Allez donc faire plaisir à tout le monde!

Dans le domaine du tourisme, l’excès de pluie ou la pénurie de neige sont des calamités vraiment désastreuses.

L’hôtelier et le restaurateur, de même que tous ceux qui profitent du tourisme, et ils sont légion, s’arracheraient donc le peu de cheveux qu’ils ont sur la tête, s’ils ne faisaient pas contre mauvaise fortune… bon cœur.

Quand le temps est maussade et que les clients s’en plaignent, il ne faut donc pas jouer les chevaliers de la triste figure, mais rayonner de joie comme si de rien n’était.

Ce qui revient à dire que, même en face des intempéries, le patron doit toujours être un Roger-Bontemps.

Le patron, et tous les membres de son personnel.

Mais encore là, la politique du sourire n’est pas tout, même s’il est fendu jusqu’aux oreilles.

C’est ici qu’un intérieur accueillant, une décoration pimpante et une atmosphère joyeuse et intime infuseront nécessairement du soleil dans la maison.

Si vous ajoutez au sourire du patron et à la belle façon de l’établissement des repas réconfortants, des jeux de société, de la danse, du cinéma ou tout autre passe-temps d’intérieur, vous avez alors gagné la partie.

Par contre, si le climat est aussi lamentable à l’intérieur qu’à l’extérieur, le client s’empressera de retourner chez lui avec de bien tristes souvenirs.

Parce que, vous voyez, quand on quitte sa maison, c’est pour trouver mieux ailleurs.

Si tous ceux qui recherchent le voyageur n’ont pas tout ce qu’il faut pour l’intéresser, beau temps, mauvais temps, ils font mieux de fermer leur porte.

Car, en définitive, qu’on le veuille ou non, le propre de la température c’est d’être capricieuse : n’oublions pas que c’est un mot féminin.

Gérard Delage
Éditorial, La Revue Hôtellerie, septembre 1959

Outre la conclusion provenant d’une autre époque, disons que le texte a plutôt bien vieilli!

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