Montréal coupé des grandes villes technos
L'absence de vols directs entre Montréal et les grandes villes technologiques de la planète prive la métropole québécoise de retombées estimées à 300 millions par année. C'est le calcul que fait Michel Archambault, président du bureau des gouverneurs de la Chaire de tourisme Transat de l'UQAM. M. Archambault se base sur des études des autorités aéroportuaires de Portland et de San Diego qui montrent qu'un vol direct génère des retombées économiques de 20 à 50 millions par année. Sur la base des études, le chiffre de 300 millions me semble donc loin d'être exagéré», raisonne-t-il.
Pour l'industrie technologique, le gros irritant est l'absence de vol direct à l'année avec San Francisco, qui donne accès à la Silicon Valley et aux nombreux entrepreneurs, investisseurs et multinationales qui s'y trouvent. Air Canada y offre un vol quotidien la moitié de l'année seulement, du 1er mai au 31 octobre.
Selon Jean-Sébastien Cournoyer, associé du fonds montréalais Real Ventures, la situation empêche carrément les investisseurs californiens d'investir dans les entreprises montréalaises.
Source : La Presse
Les plus commentés