Le piquetage pourra continuer à l'hôtel Maritime
Le groupe Tidan, qui a déclenché un conflit de travail à l'hôtel Maritime le 30 août 2012, demandait à la Cour d'empêcher les syndiqué-es de tenir des piquets de grève devant ses établissements montréalais. Or, dans un jugement rendu ce 14 janvier, le juge Benoit Emery, de la Cour supérieure rejette cette demande d'injonction provisoire. Les manifestations quotidiennes pourront donc se poursuivre.
Cinq mois de conflit
La détermination de la quarantaine de salarié-es du Maritime pour obtenir un contrat de travail négocié satisfaisant ne se dément pas. Rappelons que l'hôtel Maritime a choisi la voie de l'affrontement parce qu'il ne voulait pas négocier avec ses employé-es, membres de la CSN, qui réclament une convention collective semblable à celles négociées par plus d'une vingtaine de syndicats CSN du secteur de l'hôtellerie au cours des derniers mois. L'employeur prétend que la situation financière de l'hôtel serait trop précaire pour offrir un traitement équitable à ses salarié-es, mais il refuse d'en faire la démonstration en ouvrant ses livres comptables, une pratique pourtant courante dans le secteur. L'employeur exige de plus de nombreux reculs aux salarié-es. Source, CSN
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