Le débat des pourboires est reparti
Devrait-on abolir les pourboires ? Le débat est relancé après qu’un restaurant montréalais a annoncé cette semaine que ses employés allaient dorénavant être rémunérés avec un salaire fixe.
Les propriétaires du Larrys ont expliqué sur les réseaux sociaux avoir pris cette décision pour le bien de leurs employés. Et pour cause : François Meunier de l’Association Restauration Québec (ARQ) doute que cette philosophie soit dans l’intérêt de ces restaurateurs du secteur du Mile End à Montréal.
« Ils perdraient le crédit d’impôt de 75 % qu’ils perçoivent sur le pourboire déclaré », s’étonne M. Meunier, qui ne pense pas que cette approche représente l’avenir de la restauration.
Il reconnaît cependant que la qualité du service ne ressortirait pas écorchée de l’abolition du pourboire.
Mais les grands gagnants de l’abolition du pourboire seraient sans contredit les cuisiniers.
« En ce moment, le salaire des cuisiniers est à la hausse, mais ça reste moins de 40 000 $ par année, alors qu’un serveur peut faire plus de 50 000 $. L’écart est énorme », illustre François Pageau, professeur à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec.
Source: Journal de Montréal
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