Industrie du tourisme: difficile de faire appel à des travailleurs étrangers
La fermeture des bureaux d’empreintes biométriques à l’étranger en raison de la 3e vague de COVID-19 empêche les travailleurs étrangers d’offrir leurs services au Québec, une «catastrophe» pour des restaurateurs et des hôteliers.
«On va bientôt se retrouver dans une situation extrêmement catastrophique», laisse entendre David Cloutier, directeur de l’Auberge des Falaises à La Malbaie.
Depuis 15 ans, M. Cloutier recrute des travailleurs en France, dans le but de trouver de la main-d’œuvre compétente et d’avoir assez de personnel en saison estivale.
Mais depuis peu, Immigration Canada oblige le prélèvement d’empreintes biométriques – ou digitales – des travailleurs étrangers avant que ceux-ci ne quittent leur pays, pour compléter leur permis de travail.
Le problème, c’est que les établissements qui offrent ce service sont en train de fermer un peu partout en raison de la recrudescence de cas de COVID-19, notamment en France et au Mexique.
L’AHQ et l’Association Restauration Québec (ARQ) tentent actuellement de négocier avec Immigration Canada et la ministre du Développement économique, Mélanie Joly, pour en venir à un terrain d’entente.
Source: Journal de Montréal
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