Ils arrivent ! Les zoomers débarquent sur le marché du travail
On a vu la génération Y arriver dans les années 2000. On l’a critiquée, aimée, détestée parfois; elle a en tout cas fait bouger les lignes du cloisonnement entre vie privée et vie professionnelle.
Aujourd’hui, nous voyons arriver sur le marché du travail les « Z », les Zoomers, ces jeunes nés entre 1996 et 2012. Les plus âgés d’entre eux ont en effet fini leurs études supérieures et frappent donc aux portes des entreprises, en ce compris, celles du tourisme.
Le service RH Zety a publié il y a un peu plus d’un mois les résultats d’un sondage mené auprès de 200 de ces jeunes auxquels nous ferions bien de nous intéresser dès à présent, particulièrement dans ce contexte de Grande Démission qui est sur toutes les lèvres des DRH. Pour un secteur comme le tourisme, qui avouons-le, n’est pas le plus attractif en termes de salaire et de conditions de travail, les enjeux sont énormes et les certitudes de pas mal de trentenaires, de quadragénaires et de « quinquas » (les baby-boomers se marrent au balcon pendant ce temps) risquent bien d’être sérieusement bousculées. Avec cette phrase que j’entends si souvent : « Pour les jeunes, la valeur travail n’a plus de sens. ». Vraiment ? Pas sûr…
Evidemment, un sondage n’est pas une enquête approfondie. Néanmoins, le travail mené par Zety auprès de 200 jeunes Zoomers donne déjà un bel aperçu de ce qui distingue nettement cette génération de ses prédécesseurs de la génération Y (pour rappel, Y pour WHY, génération Pourquoi ?), nés quant à eux entre 1981 et 1996.
Je vous invite à prendre connaissance de la totalité de leur analyse sur le site de Zety. Rappelons également que l’on peut tout à fait faire partie d’une cohorte générationnelle (Baby-boomers, X, Y,…) tout en se sentant plus proche d’une génération qui n’est pas la nôtre : il y a des jeunes vieux avant l’âge et des « vieux » qui voient le monde avec les yeux d’un ado. Bref, il convient toujours de prendre les tendances en la matière avec une certaine prudence sans pour autant faire l’erreur d’ignorer le futur qui se dessine.
Source: etourisme.info
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