De plus en plus d’applis pour lutter contre le gaspillage alimentaire
Sauvegarde et Too Good To Go pour les cafés, boulangeries, restaurants et épiceries de proximité, FlashFood et FoodHero pour les épiceries et supermarchés - qui facilitent aussi la planification des menus pour acheter uniquement l’essentiel - : ces applications mobiles, qui contribuent à la réduction du gaspillage alimentaire en permettant aux établissements utilisateurs de proposer leurs produits excédentaires à prix réduit, sont en plein développement. « C’est une approche intéressante parce qu’elle permet de garder les aliments dans le circuit pour l’alimentation humaine », fait savoir la Société québécoise de récupération et de recyclage, RECYC-QUÉBEC.
Sauvegarde rassemble un large éventail d’établissements : la boulangerie Louise, le restaurant de poké et bol japonais OKOK, le café La Brume ou encore l’épicerie SODA. « L’application a été très bien reçue, tant par les entreprises que par les clients, parce qu’elle permet de participer au mouvement tout en faisant des économies et en découvrant de nouveaux commerces », assure le fondateur. Selon les retours des participants, les utilisateurs sont souvent de nouveaux clients qui peuvent potentiellement devenir des clients réguliers.
Du côté des produits, les paniers surprises qui affichent les plus gros rabais ont la côte. « On essaye de faire en sorte qu’ils soient les plus descriptifs possible, car c’est une chose de réduire le gaspillage chez les établissements – équivalant à une tonne de nourriture à la mi-novembre -, mais c’en est une autre de le réduire du côté des consommateurs », fait remarquer Johny Saliby. La tasse – une tasse consignée développée par l’organisation à but non lucratif La vague – fait aussi partie de l’offre, puisqu’elle contribue à réduire les déchets dans l’environnement. D’autres mouvements locaux de ce genre devraient faire leur apparition dans les prochains mois.
L’application a également fait son apparition à Québec à la mi-novembre avec une poignée d’établissements participants. « On espère une croissance aussi belle qu’à Montréal et couvrir la province l’an prochain. Dans 4-5 ans, on voudrait viser d’autres provinces du Canada… »
Source: HRImag
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