Daniel Blier livre sa version des faits
Le directeur général de la Société du parc Jean-Drapeau a perdu la confiance du maire Coderre dans la foulée d’un sévère rapport de l’inspecteur général. Daniel Blier a dû se résoudre à donner sa démission, à regret. Mais sans pouvoir s’expliquer publiquement. Il s’est assis avec François Cardinal, chroniqueur de La Presse, pour livrer sa version des faits.
Ce n’est pas un homme abattu que j’ai rencontré hier dans le Vieux-Montréal. Daniel Blier est toujours debout, malgré les coups reçus. Mais il est vraiment sonné.
« La déclaration du maire a été une grande surprise. En fait, elle m’a assommé. Disons que j’aurais aimé pouvoir m’expliquer avant qu’elle ne soit prononcée… »
Dans l’heure suivant le dépôt du rapport de l’inspecteur général, à la fin de mars, Denis Coderre a en effet retiré au directeur général de la Société du parc Jean-Drapeau sa confiance. Un jugement que Daniel Blier trouve « disproportionné », « démesuré » par rapport à ce qu’on lui reproche.
Mais ce qui l’a touché plus encore, c’est les sous-entendus, et les interprétations qui ont suivi. Allumer sa radio et entendre qu’il est responsable des « fling-flang » qui se sont déroulés au parc Jean-Drapeau, il a trouvé ça dur. Sa mère, qui fut notaire, aussi.
« Rien dans le rapport de l’inspecteur ne laisse entendre qu’il y a eu fraude ou malversation. Ce que confirme le rapport de la commission du conseil. Il y a eu quelques manquements administratifs, c’est vrai. Mais ils ont été commis de bonne foi et ont tous été corrigés. » — Daniel Blier, ex-directeur général de la Société du parc Jean-Drapeau. Lire la suite.
Source : La Presse
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