Comment Lastminute.com veut devenir la 1ère agence de voyages en ligne française et dépasser Expedia...
Encouragée par de très bons résultats en 2019, Lastminute.com ambitionne de devenir la première agence de voyage en ligne sur le marché français. Le point sur l’actualité de l’OTA pan-européenne avec Marco Corradino, directeur exécutif de Lastminute.com.
TOURMAG.COM - QUEL BILAN TIREZ-VOUS DE 2019 ?
Marco Corradino : 2019 a été une année extraordinaire particulièrement pour l’OTA.
Le groupe Lastminute.com compte trois business units : l'agence de voyages en ligne, les metasearch avec Jetcoast et la régie publicitaire.
L’OTA a performé sur le marché français, notre deuxième marché après le Royaume-Uni. En octobre et juillet, à cause du Brexit, la France était sur la première marche.
En France, nous avons un positionnement marketing intéressant, puisque nous sommes une agence au service complet. C’est le positionnement que nous voulons avoir sur tous nos marchés.
D’ailleurs, les packages dynamiques ont enregistré une croissance de 45%, grâce à nos outils technologiques et nos tarifs très compétitifs.
Au total, le Groupe a enregistré 2,85 milliards d’euros de ventes globales, un chiffre en progression de 21%.
Le résultat net a atteint 23,6 millions d’euros (+181%). Le résultat d’exploitation (Ebitda) du « core business » a augmenté de 64,4% dans le même temps, à 71,2 millions d’euros.
TOURMAG.COM - COMMENT VOYEZ-VOUS LA CONCURRENCE DES GAFA (GOOGLE, AMAZON, FACEBOOK ET APPLE)?
M. C. : Dans le secteur, il y a de la concurrence. Elle est juste quand il s’agit d'Expedia, notre principal concurrent, de Booking.com, etc. Nous répondons aux mêmes normes, au RGPD par exemple.
Elle est injuste quand on parle des GAFA. C’est le challenge des années à venir.
Aujourd’hui, nous ne sommes pas dépendants de Google, c’est une source importante de trafic, notamment pour l’OTA. Si dans deux ans il devient mon principal concurrent, je trouverai cela injuste.
La France est le seul pays à avoir mis en place des actions pour cadrer les GAFA. Je pense que la réponse doit venir de l’Europe.
Source: La Travel Tech
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