Comment l’Europe veut démanteler Booking.com
La Commission européenne via son Community Executive vient de faire savoir qu’elle souhaitait mettre un terme aux grandes plateformes en ligne, notamment les OTA, pour les empêcher d’abuser de leur position dominante et, de ce fait, renforcer la protection des consommateurs.
La commission entend le faire à travers deux propositions législatives qui visent à promouvoir l’émergence de plateformes alternatives et à éliminer les contenus illégaux, en exigeant des OTA en place une transparence maximale.
Bien que les deux modifications n’aient pas encore passé les filtres du Parlement européen et des États membres, elles ont déjà généré un grand optimisme dans un secteur hôtelier de plus en plus dépendant des grandes OTA, principalement Booking.
HOTREC est l’association majeure des hôtels, restaurants, bars et cafés et établissements similaires en Europe. Elle rassemble 44 associations nationales dans 33 pays, et est devenue la voix de l’industrie hôtelière en Europe.
Elle souligne qu’il s’agit « d’une opportunité de niveler les chances, de lutter contre les offres illégales de services et de donner aux PME du secteur un plus grand contrôle sur leur présence numérique » .
«La plupart des hôtels décrivent actuellement leur relation avec les plateformes en ligne comme unilatérale et dépendante», précise la Présidente d’Hotrec, Marie Audren, qui estime que le pas franchi par Bruxelles peut être décisif pour que « les petites unités maîtrisent désormais leurs stratégies de distribution numérique ».
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