Chaire de tourisme Transat: Analyse - Le démarketing pour une meilleure gestion des flux touristiques
Arrêter la promotion marketing et la géolocalisation, restreindre l’accès aux lieux de villégiature et taxer les visiteurs sont des stratégies de démarketing en vogue.
En 2019, l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) estimait que d’ici 2030, quatre millions de touristes s’ajouteraient aux 1,4 milliard de voyageurs déjà existants, soit près d’un humain sur cinq. Cette croissance soutenue a mené à une surfréquentation de certains lieux, provoquant des conséquences sur la faune et la flore et sur la vie quotidienne des résidents. Avant la pandémie, la forte présence des visiteurs dans certaines villes comme Amsterdam, Barcelone et Venise, avait suscité de vives critiques de la part des citadins qui désiraient se réapproprier leurs quartiers.
Plusieurs gestionnaires ont profité de la pause forcée des derniers mois pour repenser le tourisme de demain. Parmi les solutions envisagées : le démarketing.
À propos de la Chaire de tourisme Transat
Depuis 25 ans, la Chaire de tourisme Transat de l’ESG UQAM représente une source privilégiée de connaissances grâce à sa présence dans le milieu touristique, ses nombreuses publications et la tenue d’activités de transfert de connaissance et de diffusion d'information par le biais de son Réseau de veille. Ses travaux de recherche et l'organisation d'événements de transfert contribuent à la formation pratique et à l'acquisition d'expérience de bon nombre de diplômés universitaires, tout en étant une source d’information unique et pertinente pour les exploitants et les acteurs de l’industrie touristique québécoise.
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