Air Canada doit faire un effort selon Pascal Bérubé
Le gouvernement du Québec ne digère pas le refus du grand patron d’Air Canada, Calin Rovinescu, de considérer plus amplement l’établissement d’une liaison aérienne directe entre Montréal et l’Asie. Le gouvernement péquiste et « ses partenaires » se triturent les méninges afin de « faire une proposition qui va être mutuellement intéressante pour Montréal, son tourisme, et pour Air Canada », a fait remarquer le ministre délégué au Tourisme, Pascal Bérubé.
M. Bérubé n’écarte pas la possibilité d’avoir recours à différents « leviers financiers à [sa] disposition » afin de persuader la compagnie aérienne de faire marche arrière. « On va évaluer avec nos partenaires ce qu’on peut faire », a dit M. Bérubé, empruntant un chemin déjà semé d’embûches. L’élu a sollicité une rencontre avec la haute direction d’Air Canada, mais sa demande est restée lettre morte. Il cherche à « en savoir davantage » sur les raisons d’Air Canada de biffer la métropole québécoise de sa liste de projets de liaisons directes avec l’Asie.
Selon le ministre Pascal Bérubé. « Notre volonté, c’est qu’on ait à terme des vols directs vers la Chine, vers la Corée, vers le Japon, vers l’Inde, vers l’Amérique latine, a-t-il expliqué. C’est là que ça va se passer, le tourisme, au cours des prochaines années. » La métropole détient un volume de passagers à transporter suffisant afin que des liaisons aériennes directes avec un certain nombre de destinations, notamment la Chine, soient viables, a-t-il argué. Quelque 400 voyageurs prennent le chemin de l’Asie à Montréal chaque jour, dont environ 120 vers Pékin, selon Aéroport de Montréal (ADM).
Source : Le Devoir
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