3 faits saillants des Assises 2024
Près de 600 intervenants du milieu touristique québécois se donnaient rendez-vous les 7 et 8 mai dernier pour les Assises du tourisme, précédées du traditionnel cocktail de l’industrie. Une belle occasion de revoir des visages familiers, de rencontrer de nouvelles personnes et de se mettre au parfum des plus récentes tendances. TourismExpress y était et voici nos trois faits saillants de l’événement.
Source: page Facebook du ministère du Tourisme du Québec
On vient pour réseauter
Pour plusieurs participants, la première raison de venir à ce type d’événement réside dans le potentiel de rencontrer des gens, le proverbial networking, ou en bon français le réseautage. Avec l’avènement du travail hybride ou à la maison et des nombreuses réunions via Teams ou Zoom, on apprécie d’autant plus la possibilité de se voir et se rencontrer en personne.
Entre les pauses café, lors du repas du midi ou encore en marge du cocktail, autant d’opportunités pour nouer des liens, entamer une conversation d’affaires et discuter de sujets et enjeux au cœur de notre quotidien. En ce sens, les Assises ont rempli les attentes et permis de beaux moments et discussions.
On en profite pour saluer au passage l’ami Martin Soucy, ancien directeur général de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec et maintenant PDG de la SÉPAQ. Celui-ci a reçu un hommage et bien-cuit lors du 5@7 de l’industrie, un beau moment d’émotions!
Les tendances en voyage au Québec pour 2024
Les contenus sont différents d’une année à l’autre, mais on retrouve habituellement une ou deux conférences, panels de discussion ou allocution qui font mouche et sauront interpeller divers intervenants. En ce sens, la présentation faite par l’équipe de recherche du ministère du Tourisme ne réinventait pas la roue mais était néanmoins très pertinente.
Raisons de ne pas voyager au Québec à l’été 2024, selon le plus récent coup de sonde effectué par le ministère du Tourisme.
On y a présenté notamment les intentions de voyage pour six cibles précises : le voyageur québécois, le voyageur ontarien, le voyageur de l’Ouest canadien, voyageur américain, le voyageur français et celui des Maritimes.
Quand on se penche sur les freins principaux pour l’été à venir, on s’étonne de voir que pour les clientèles anglophones, la raison principale est « aucune attirance ou intérêt » envers notre destination. C’est vrai autant pour les Ontariens que les voyageurs des Maritimes, de l’Ouest canadien et des États-Unis. Un gros travail de promotion et d’éducation est à prévoir…
Pour les Québécois et les voyageurs français, c’est plutôt la situation économique qui s’avère un frein. Ou à tout le moins, le Québec est perçu comme trop chère, ce qui est aussi inquiétant dans un contexte où les voyageurs voudront aller là où on aura la perception de meilleure valeur pour le prix payé.
Caractéristiques du voyage principal au Québec, par les Québécois. Source : ministère du Tourisme, 2024
Comme les Québécois forment le plus gros bassin de voyageurs dans la province, on trouve également intéressant de regarder les caractéristiques recherchées pour le voyage principal à venir cet été. La ville de Québec, Charlevoix et les Laurentides forment le trio de tête des régions touristiques envisagées pour un séjour estival. Quant au type de voyage, on note que les séjours en nature (35%) ont toujours la cote, suivis de visites de parents et amis (29%) et de séjours de détente (25%).
La vallée de la Gastronomie, initiative inspirante
Enfin, mention spéciale pour une présentation qui en aura inspiré plus d’un, surtout pour les gestionnaires de destination ou territoire qui œuvrent à la mise sur pied de routes, circuits ou itinéraires. On parle bien sûr de la présentation faite par Laurent Cormier, au sujet de la Vallée de la Gastronomie, en France.
M. Cormier a présenté comment plus de 450 intervenants, répartis sur un circuit de 620 km, se sont regroupés sous ce nouveau label, il y a maintenant près de 5 ans. L’objectif : commercialiser une expérience distinctive, alliant gastronomie, terroir et tourisme, dans une des régions les plus gourmandes de France! Intéressant d’entendre comment on s’y est pris pour adresser les enjeux potentiels de gouvernance, la structure de commercialisation et les défis rencontrés depuis la mise sur place de nouveau label. Rafraichissant!
Et vous, quel a été votre moment marquant lors de ces assises?
Par Frédéric Gonzalo, collaboration spéciale
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