100 000e visiteur de l’exposition Fabuleux Fabergé
Le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) a accueilli, le 26 août dernier, son 100 000e visiteur de l’exposition Fabuleux Fabergé, joaillier des tsars, présentée en exclusivité canadienne, jusqu’au 5 octobre 2014 !
Venu spécialement de la ville de Québec avec sa femme et ses enfants, Jean Russenberger s’est vu offrir une visite gratuite de l’exposition pour toute sa famille. Tous en sont ressortis émerveillés et émus. L’une de leurs expositions préférées avec Chihuly l’an dernier : « Superbe ! Magnifique ! J’aurais souhaité rester plus longtemps ! »
Organisée par le Virginia Museum of Fine Arts de Richmond, en collaboration avec le MBAM, l’exposition, qui présente la plus importante collection Fabergé à l’extérieur de la Russie, suscite depuis son ouverture l’engouement du public et de la presse nationale et internationale, générale et spécialisée.
Un parcours de l’exposition articulé autour des oeufs impériaux
Le nom de Carl Fabergé (1846-1920), joaillier russe à l’origine des objets précieux destinés aux tsars Alexandre III et Nicolas II, est devenu synonyme de raffinement artisanal dans la joaillerie de luxe. Celui de sa Maison est aussi associé aux derniers jours de la famille impériale russe et à un chapitre tragique du début du XXe siècle. Confiée à Hubert Le Gall, designer et sculpteur français de notoriété internationale, la scénographie de l’exposition met en valeur 240 objets exceptionnels, dont 4 des célèbres oeufs impériaux de Fabergé, véritables prouesses d’art et d’artisanat, exécutés dans des métaux nobles et sertis de pierres précieuses. Sublimement ouvragés et renfermant chacun une surprise, ils ont été créés dans leur grande majorité pour les tsars de Russie, qui en faisaient cadeau à leurs proches à l’occasion de Pâques. Quarante-trois seulement subsistent aujourd’hui. L’exposition présente, en outre, un riche appareil documentaire sur l’histoire des traditions de la Russie orthodoxe, les techniques de la Maison Fabergé et ses faussaires et, enfin, sur la chute du régime tsariste qui entraînera celle du joaillier. Les cadres émaillés, les bijoux en or incrustés de pierres précieuses, le bestiaire miniature en pierre dure, les vases de fleurs en cristal de roche, l’argenterie et les icônes illustrent l’art de vivre raffiné au temps des tsars.
Source : Musée des beaux-arts de Montréal
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