Taxer les aéroports canadiens, c'est aussi taxer le voyageurs !

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Les aéroports canadiens ont récemment profité d'un répit temporaire grâce à la baisse du prix de l'essence et la faiblesse du huard, mais les taxes et tarifs que les gouvernements leur imposent demeurent trop élevés et nuisent à la compétitivité du secteur aérien canadien, montre un Point publié aujourd'hui par l'IEDM.

Ultimement, ce sont les voyageurs canadiens qui paient la facture. Ceux-ci doivent non seulement payer plus cher leur billet d'avion, mais se retrouvent également avec moins de choix en termes de routes internationales.

En effet, les aéroports canadiens doivent payer un loyer au gouvernement fédéral pouvant représenter jusqu'à 12 % de leurs revenus. Par exemple, Aéroports de Montréal (ADM) aura contribué à la hauteur de 48 millions de dollars en 2014.

À cela s'ajoute l'impôt foncier au niveau municipal que les aéroports doivent payer. D'ailleurs, l'impôt foncier à Montréal est l'un des plus élevés au Canada. ADM a dû payer à la Ville de Montréal l'équivalent de 41 millions de dollars en impôt foncier pour l'année 2014.

Source : Institut économique de Montréal


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L'IEDM est un organisme de recherche et d'éducation indépendant, non partisan et sans but lucratif. Par ses études et ses conférences, l'IEDM alimente les débats sur les politiques publiques au Québec et partout au Canada en proposant des réformes créatrices de richesse et fondées sur des mécanismes de marché.