OTQ : bilan touristique de la destination

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OTQC’est lors de l’assemblée générale annuelle de l’Office du tourisme de Québec (OTQ), tenue hier après-midi, que le président, M. Pierre Tremblay, et le directeur, M. André Roy, ont dressé le bilan annuel de 2013 en plus d’afficher dès maintenant les couleurs du prochain Plan de développement de l’offre et de la mise en marché 2014-2016 de la destination touristique de Québec.

«À la lumière de notre récent bilan touristique 2013, vous serez d’accord avec moi que les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous pour notre destination. Ceux-ci ne sont d’ailleurs ni à la hauteur des attentes, ni à la hauteur du potentiel de notre destination» de mentionner, d’entrée de jeu, M. Pierre Tremblay.

LES BONS COUPS DE L'ÉQUIPE

Alors que les indicateurs 2013 de la destination stagnent par rapport à l’année précédente, avec une légère baisse d’achalandage globale et un taux d’occupation relativement stable, les dirigeants de l’OTQ ont tenu à mettre en lumière les bons coups de l’équipe. Parmi les succès de la dernière année, mentionnons notamment la campagne Effet Québec, une initiative nouvelle et dynamique visait à interpeler les résidents de la région de Québec afin qu’ils deviennent ambassadeurs de la destination. L’unification des forces de vente en tourisme d’affaires, qui a vu le jour en fin d’année et qui commence déjà à porter ses fruits, se veut un autre élément marquant de la dernière année. Du côté des croisières, ce segment de marché a connu, en 2013, des résultats très positifs, atteignant un sommet avec la visite de 103 navires de croisières, pour 164 000 croisiéristes.

RAPPEL DES INDICATEURS TOURISTIQUES DE 2013

Pour l’ensemble de l’année, le taux d’occupation des chambres se situe à 58,2 %, soit une hausse de 0,7 % sur l’an dernier. Le prix moyen a été de 131,93 $, une augmentation de 0,2 % sur la même période l’an dernier. En 2013, la baisse d’achalandage globale a été de 2 % par rapport à 2012. Le secteur des boutiques/commerces de détail a connu une hausse de 2,1 % comparé à l’an dernier. Les secteurs de l’hôtellerie, des sites et des attraits ainsi que de la restauration ont connu des baisses de 3,2 %, 0,1 % et 2,2 % pour la même période.

Pour l’ensemble de l’année, la baisse du nombre de chambres louées en tourisme d’affaires a été de 8 %. Les congrès et réunions d’affaires ont connu une baisse des locations de 8,5 % et le tourisme d’affaires individuel une baisse de 7,5 % au cours de cette période. Pour plus de détails, consultez les statistiques sur le site Internet de l’Office au http://bit.ly/stats-decembre2013.

FAIRE FACE AUX DÉFIS DES PROCHAINES ANNÉES

Pour inverser la tendance des dernières années en tourisme, le Plan de développement de l’offre et de la mise en marché 2014-2016 de la destination touristique de Québec, propose des pistes intéressantes. En tenant compte du dernier bilan touristique et des contraintes budgétaires que nous connaissons, l’OTQ se doit d’être encore plus créative. Parmi les actions préconisées : se concentrer sur les touristes de proximité, développer un marketing innovateur pour mieux vendre nos attraits, cibler nos avantages concurrentiels que représentent le fleuve et l’hiver, optimiser l’utilisation des nouvelles technologies, et enfin, cibler davantage les clientèles plus payantes, qui nous connaissent déjà.

De plus, au cours des prochains mois, l’Office entend renforcer son leadership et encourager tous les membres à travailler ensemble. L’intelligence de marché nous permettra de définir des approches plus ciblées et plus pointues auprès des consommateurs les plus susceptibles de venir nous visiter. Enfin, dans le but d’éviter le saupoudrage et cibler particulièrement les actions qui rapportent, tant monétairement qu’en nombre de visiteurs et de nuitées, une révision des programmes d’aide aux attraits et événements de même qu’une restructuration organisationnelle sont en cours.

Enfin, pour le président de l’OTQ, si l’on veut vraiment inverser la tendance, un autre élément de l’équation devra également être considéré : l’implication des différents paliers gouvernementaux en tourisme. «Chaque dollar public investi en tourisme en génère cinq dans les coffres de l’État faisant de ce secteur d’exportation, un des moins coûteux à développer et un des plus rentables quant à la création d’emplois. Notre produit touristique ne cesse de s’améliorer, mais il nous faut plus d’argent pour faire connaître notre destination. Il nous faut plus d’argent si l’on veut que notre mise en marché ait de l’impact» d’ajouter M. Tremblay. Pour consulter les documents de l’assemblée générale annuelle, de même que le Plan de développement de l’offre et de la mise en marché 2014-2016 de la destination touristique de Québec, visitez le www.quebecregion.com/AGA2014.

Source : Office du tourisme de Québec (OTQ)