Les parcs aquatiques du Québec demandent l’ouverture de leurs sites et des mesures financières pour traverser la crise sanitaire

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Le Regroupement des parcs aquatiques du Québec (RPAQ) réclame un calendrier de réouverture précis pour leurs entreprises.  Avec l’arrivée de juin, en plus des frais fixes à supporter, s’ajoutent les frais variables associés à la reprise potentielle de leurs activités. Des délais sont nécessaires pour préparer la saison et y incorporer les mesures sanitaires requises pour l’exploitation des sites dans un contexte de pandémie. C’est pourquoi les entreprises affiliées au RPAQ demandent d’obtenir des indications claires pour être en mesure d’effectuer une saine gestion de leur entreprise, autant pour la planification de leurs activités que pour leur santé financière et celle de leur personnel.

Le contexte actuel de l’annonce de samedi dernier par les ministres de la Santé et des Affaires municipales et de l’habitation concernant l’ouverture des piscines publiques ajoute à l’incertitude de nos préparatifs.  Les exploitants de parcs aquatiques s’expliquent difficilement l’exclusion des sites de baignade privés dans cette annonce. Cette incompréhension est d’autant plus choquante puisque rien n’indique que les risques de contagion de la COVID-19 soient variables en fonction d’une exploitation privée ou publique d’un lieu de baignade.

De plus, le RPAQ a déposé un plan de sécurité sanitaire aux autorités gouvernementales le 25 mai dernier afin d’encadrer l’exploitation de ses sites et d’y incorporer toutes les consignes sanitaires exigées par la Santé publique du Québec.  « Depuis les dernières semaines, le RPAQ a travaillé sans relâche avec le ministère du Tourisme, la CNESST, le CQRHT et la Société de sauvetage afin de produire un plan de sécurité sanitaire COVID-19, respectant toutes les normes demandées.  Les exploitants de parcs aquatiques sont stupéfiés d’apprendre que les lieux de baignade publics ont bénéficié d’un décret gouvernemental qui les exclus, d’autant plus que leur site et leurs infrastructures leur permettent un cadre d’exploitation plus sécuritaire que les lieux publics, notamment par la présence de surveillants et de sauveteurs certifiés pour encadrer les visiteurs », indique Yves Juneau, porte-parole du RPAQ.

En plus du calendrier de planification de la reprise des activités, l’autre défi est certes celui de la fragilité financière des entreprises du secteur touristique et plus particulièrement celle des parcs aquatiques.  Il devient urgent pour tous les attraits touristiques, dont les parcs aquatiques, de connaître les intentions de la Santé publique quant à l’exploitation de leurs sites cet été. Ces entrepreneurs demandent d’être considérés équitablement dans les décisions prises par le gouvernement du Québec et souhaitent que le gouvernement du Québec puisse aider ces entreprises à passer à travers les prochains étés.

« Qu’il y ait beaucoup, peu ou aucun client, on doit entretenir nos infrastructures, payer nos taxes et continuer à couvrir nos autres frais fixes qui sont très importants dans notre industrie. On est prêt à participer activement à la relance de l’économie et je suis persuadée qu’on peut le faire en toute sécurité pour nos clients et nos employés, mais encore faut-il connaître les intentions du gouvernement sur la suite des choses, et ce, très rapidement. On ne peut pas nous garder à l’écart encore longtemps. Il va nous falloir une aide pour garder la tête hors de l’eau et penser à contribuer à notre économie régionale à moyen et long terme », souligne Nadine St-Amant, propriétaire du Super Aqua Club.


À propos du Regroupement des parcs aquatiques du Québec

Créé en 2011, le Regroupement des parcs aquatiques du Québec (RPAQ) regroupe neuf parcs aquatiques de différentes régions du Québec. Ces sites offrent une panoplie d’activités aquatiques pour tous les goûts.

Le regroupement emploie un total de 3 000 employés et représente 1, 5 millions de visites annuellement.

Le RPAQ regroupe les 9 entreprises suivantes :