La région de Charlevoix vient de lancer sa première cuvée de produits certifiés pour le respect du terroir

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Le Devoir« On a la chance de connaître le bonheur, on le voit chaque jour ! » L’auditoire a vite compris que le bonheur en question, c’était le Saint-Laurent — la mer, comme on dit ici —, pleinement ensoleillé ce jour-là, qui s’agitait derrière les fenêtres d’un salon du Manoir Richelieu. Un fleuve au spectacle variable devant lequel les Charlevoisiens ne semblent jamais être blasés.

Et l’homme qui parlait ainsi du bonheur est loin d’être un de ces présentateurs jovialistes qui peuvent vous vendre tout et son contraire. Il s’agit plutôt du chef des cuisines de cet hôtel Fairmont de La Malbaie, Patrick Turcot. Et c’est ainsi qu’il lançait la semaine dernière la 20e Fête des saveurs de la région, lui qui est aussi président de la Table agrotouristique de Charlevoix, une association de producteurs, transformateurs, restaurateurs, représentants économiques et agricoles. L’événement, un repas-bénéfice mitonné par des chefs locaux avec des ingrédients locaux, réunissait quelque 350 convives.

Et l’occasion était bonne pour annoncer les toutes premières certifications « Terroir Charlevoix », résultat de plusieurs années de travail. Déjà disponibles dans certains points de vente au Québec, les cinq produits ainsi attestés doivent respecter un strict cahier des charges de plus d’une centaine de normes, dont le contrôle a été confié à l’organisme Concert, une division d’Écocert.

Parmi les critères figure évidemment la traçabilité de l’origine de ces produits, qui sont, pour cette première cuvée : le cidre Dame Prune de la Cidrerie Pedneault, le bouvillon Galloway et ses abats de la Ferme L’Oiseau bleu, les fromages 1608 et Hercule de la Laiterie Charlevoix, les viandes de poulet et de porc de Viandes biologiques de Clarlevoix, ainsi que la viande de canard et ses abats de la Ferme basque. D’autres sont en cours de certification, alors que les candidatures au label « Terroir Charlevoix » ne devraient pas tarder à champignonner. Lire la suite.

Source: Le Devoir