L'affiche est morte, vive l'affiche

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La mort de l'affiche a souvent été annoncée, mais au même titre que le vinyle, elle semble vouloir effectuer un retour en beauté dans notre environnement visuel, autant en publicité qu'en culture. Infopresse se penche sur cette microtendance et s'entretient avec le professeur Marc H. Choko, Isabelle Jalbert de Publicité Sauvage et l'artiste Sébastien Lépine.

LE RETOUR DE L'AFFICHE?

«Beaucoup de gens ont dit de l’affiche qu'elle était morte», se désole Marc H. Choko, professeur, auteur, conférencier et commissaire d’expositions dans le domaine de l’affiche et du design graphique.

Cependant, même si, selon lui, en Amérique du Nord, ce média est souvent relégué à une façon secondaire de faire de la publicité – destinée en partie aux produits dérivés –, des chiffres dévoilés par la firme de recherche Nielsen ont indiqué que les investissements publicitaires en affichage au pays ont progressé de 5,5% au cours des six premiers mois de 2014. Il faut cependant prendre en considération l’affichage numérique, qui a connu une hausse de plus de 10% dans ce secteur, pour l’affichage extérieur, intérieur et dans les transports en commun. Une autre étude, cette fois publiée par l'Université Laval, révélait que les revenus publicitaires en affichage au Canada avaient progressé de 12% de 2011 à 2015. 

Tout compte fait, un des seuls médias ayant vu ses placements publicitaires augmenter ces dernières années, outre le web, c’est l’affichage. «Ça demeure une façon peu coûteuse de multiplier son message dans l’espace public tout en rendant les autres médias plus efficaces, explique Isabelle Jalbert, vice-présidente et directrice générale de Publicité Sauvage. On achète peut-être moins de journaux de papier, moins de magazines, on regarde peut-être moins la télévision, mais on se déplace encore dans l’espace public

Alors qu’en moyenne, un citoyen nord-américain serait maintenant exposé à plus de 3000 messages publicitaires par jour, l’affichage doit attraper l’œil en moins de temps qu'il n'en faut pour cligner des yeux. Les deux experts s'entendent pour dire qu'il est nécessaire pour ce média de s'adapter aux nouvelles réalités, autant dans son contenu que ses formats, s'il veut subsister dans le temps. 

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Source: Infopresse