Est-il temps pour les PME de quitter le navire Facebook?
J’ai beau donner des formations sur le Facebook marketing ou comment les marques peuvent et doivent s’approprier le géant des médias sociaux pour une meilleure présence numérique, j’avoue être resté étonné devant une nouvelle parue la semaine dernière et qui commence tout juste à faire boule de neige. Selon le magazine AdAge, qui aurait obtenu copie d’un kit média envoyé à divers annonceurs le mois dernier, Facebook tient dorénavant un discours différent de celui entendu il y a à peine un an.
En 2012, on apprenait en effet que l’algorithme EdgeRank bloquait et filtrait en moyenne 84 % des messages (textes, photos ou vidéos) afin de permettre une expérience-utilisateur plus fluide, plus agréable, disait-on. En d’autres mots, seulement 16 % de vos fans reçoivent vos publications en moyenne! Je vous en parlais d’ailleurs dans ce billet que je vous invite à relire: Plus personne ne lit votre page Facebook… à moins de payer! Depuis, les marques et les gestionnaires de communauté s’évertuent de trouver les manières les plus dynamiques de susciter la conversation et de créer ce qu’on appelle «l’engagement» au sein de la communauté de fans qui nous suivent. Une approche qui fonctionne, malgré certaines limites. Je crois encore d’ailleurs que Facebook demeure un outil marketing important, particulièrement pour les marques en tourisme, mais est-ce un incontournable? Avec cette admission que les contenus organiques sont appelés à apparaitre moins souvent dans les fils de nouvelles…
Car voilà la question qui tue : si le pourcentage de contenus naturels, ou organiques, vient à diminuer encore plus dans le temps, faudra-t-il continuellement payer pour assurer que nos publications se rendent dans le fil de nouvelles (newsfeed) de nos fans et membres de notre communauté ?
COMPRENDRE EDGERANK
L’algorithme EdgeRank n’est pas statique, et Facebook avoue y apporter des changements, souvent mineurs, sur une base quotidienne. On dit d’ailleurs qu’il y a près de 100,000 points de données qui entrent dans le calcul sophistiqué de l’algorithme, simplifié par les trois variables majeures, telles que présentées dans ce visuel:
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Rédigé par Frédéric Gonzalo, collaboration spéciale.
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