38 sites web avant de réserver!

Chronique e-tourisme · · Commenter

38, c’est le nombre de sites web qu’un internaute ira visiter, en moyenne, avant de passer à l’action et de transiger en ligne dans l’achat d’un forfait vacances! Jusqu’à tout récemment, on disait que l’internaute moyen visitait entre 20-25 sites en ligne avant de réserver mais selon une étude récente par Expedia Media Solutions, en collaboration avec Compete, on constate que la variété de sites d’agences de voyages en ligne (OTA), des destinations (DMO) et autres sites de médias sociaux et de commentaires viennent s’ajouter dans le processus décisionnel. Comme on peut le voir dans le graphique ici-bas, la semaine-même de la transaction représente la pointe avec près de 16 sites visités :














Source: “Path to Purchase”, Expedia Media Solutions, août 2013.

L’effet “Billboard” des DMO

On ne s’étonnera pas que dans cette étude commandée par Expedia, on brosse un portrait en général très flatteur du rôle des agences de voyages en ligne (OTA, ou online travel agencies). Il est vrai que ceux-ci prennent une part de plus en plus importante dans le processus de décision des internautes dans la distribution du voyage. Là où les résultats sont intéressants, c’est dans la confirmation du rôle d’influence que jouent les destinations et territoires dans ce processus. La croyance populaire veut que des sites comme bonjourquebec.com et tout site de destination agissent d’abord et avant tout comme vecteurs de notoriété pour les membres de leur territoire, à la manière d’une affiche en bordure d’autoroute, d’où l’effet “billboard”. Or, selon cette étude, il appert que dans une certaine fenêtre de temps, particulièrement de 9 à 24 jours avant la date de transaction d’un forfait vacances, le taux de conversion est 32% plus élevé que la moyenne. Au-delà de la notoriété, il y a donc bel et bien conversion vers des forfaits vacances. Mais entendons-nous: la conversion se fait vers le site de l’OTA, non pas chez le membre directement (selon cette étude, il va sans dire). Bref, le site web du DMO continue de jouer un rôle important, surtout en amont de la décision d’achat alors que l’internaute butine parmi les premiers sites parmi les 38 qu’il visitera avant de trancher.

Cliquez ici pour télécharger le rapport Path to Purchase.

Rédigé par Frédéric Gonzalo, collaboration spéciale.