Plus de 50 personnalités de l'industrie de la restauration en appui au partage des pourboires
Ce sont plus de 50 personnalités de l’industrie, dont Normand Laprise, Jérôme Ferrer, Colombe St-Pierre, Daniel Vézina et Liza Frulla, pour ne nommer que ceux-là, qui unissent leur voix afin de demander au gouvernement de modifier la Loi sur les normes du travail pour permettre à l’employeur de mettre en place, s’il le désire, une convention de partage des pourboires dans son établissement.
Ils veulent ainsi appuyer l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ) qui plaidera cette position le 15 mai à l’Assemblée nationale devant la Commission de l’économie et du travail qui débutera l’étude du projet de loi no 176 modifiant la Loi sur les normes du travail.
Dans une lettre ouverte envoyée aux quotidiens du Québec lundi, ces signataires, figures de proue de l’industrie de la restauration et de l’hôtellerie, plaident tous en faveur d’une redistribution plus équitable des pourboires laissés par les clients. Ils croient fermement que cette gratification est accordée en lien avec l’expérience globale vécue dans l’établissement et que la prestation offerte est le fruit d’un travail d’équipe et non celui d’un seul groupe d’individus exerçant la même fonction.
Le partage des pourboires permettrait d’atténuer le déséquilibre existant dans la rémunération du personnel de salle et celui de cuisine. Selon un récent sondage, un serveur gagne en moyenne plus de 27 $/heure en tenant compte des pourboires, tandis qu’un cuisinier obtient une rémunération horaire d’environ 16 $ en moyenne.
Il est possible de lire la lettre et de consulter la liste complète des signataires en cliquant ici.
Fondée en 1938, l’ARQ regroupe près de 5 600 membres ayant réalisé, en 2017, plus de 6 milliards de dollars de ventes, soit environ la moitié du total des recettes de toute l’industrie de la restauration au Québec. Elle célébrera, au cours de l’année 2018, sa 80e année d’existence.
Les plus commentés