Ottawa souhaite sauver le tourisme et l’industrie aérienne de la COVID-19

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Pour assurer la survie de nombreuses entreprises du secteur touristique mis à mal par la pandémie, Ottawa leur garantira des prêts financiers et réserve de l’argent pour maintenir le transport de leurs clients par avion.

Même si le fédéral reconnait que la pandémie menace la viabilité des transporteurs aériens, aucun montant n’est encore alloué aux grands joueurs tel qu’Air Canada.

Le tourisme risque d’être encore fortement bouleversé au moins jusqu’en juin 2021, estime d’Ottawa dans sa récente mise à jour économique, publiée lundi, qui annonce une aide supplémentaire aux entrepreneurs touristiques pour qui la subvention salariale d’urgence ne suffisait plus à maintenir les quelques 750 000 emplois de ce secteur essentiel aux régions.

Les hôtels et autres entreprises touristiques seront admissibles à un tout nouveau « crédit pour les secteurs durement touchés », dans lequel le gouvernement va garantir à 100% des prêts bancaires contractés auprès des banques. Le secteur culturel pourra également y bénéficier (voir boîte). Jusqu’à 1 million $ sera offert par entreprise, à un faible taux t’intérêt, et remboursables au maximum sur 10 ans. Les fins détails du plan restent toutefois à préciser.

À cela se rajoute le fonds de relance régional, bonifié en octobre, dont 281 M $ seront alloués au Québec. Le quart de cette somme est spécialement dédié aux entreprises touristiques locales.

Encore faut-il que les touristes se rendent à destination, au moment où le transport aérien est aux prises avec d’importantes baisses de clientèle. Plus de 1,4 milliard $ sur les 6 prochaines années leur sera consacré.

Le gouvernement a annoncé une panoplie de mesures visant à faire éviter la banqueroute aux petits transporteurs aériens régionaux (206 M$ sur deux ans) et aux petits aéroports régionaux (186 M$ sur deux ans). On prévoit un allégement de loyer pour tous les aéroports qui paient un loyer au fédéral (229 M$ sur 4 ans), plus un soutien financier de 65 M$.

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Source: Le Devoir