Zones rouges : un cadeau empoisonné pour les hôteliers?
La conférence de presse du premier ministre lundi dernier a eu l’effet d’une bombe pour plusieurs secteurs économiques. Bien sûr, la rumeur voulant que les régions de la communauté métropolitaine de Montréal, de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches passent toutes au palier d’alerte maximale courait déjà. Bien que les principaux foyers d’éclosions se soient davantage révélés dans les rassemblements privés, les écoles et les lieux de travail, ce sont une fois de plus les restaurants, les bars et la culture qui en payent les frais.
Les hôtels, comme plusieurs commerces, pourront quant à eux rester ouverts. Épargné, donc, le secteur hôtelier ? « On comprend bien la démarche sanitaire, mais sans possibilité de location de salle et de rassemblement intérieur, avec les frontières américaines toujours fermées et la recommandation de ne pas faire de voyages interrégionaux, privés en plus de la culture et des restaurants, comment peut-on imaginer payer nos frais ? se questionne Marjolaine de Sa, directrice générale de l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ). Je crois que c’est ce qui a fait le plus mal. C’est difficile pour tout le monde, mais là, on annonce une aide pour compenser la perte monétaire des secteurs fermés uniquement. »
Les hôteliers ont rapidement compris qu’ils seraient les grands oubliés de cette deuxième vague. Les pertes de revenus du prochain mois viennent donc s’ajouter à celles encourues depuis le début de la crise sanitaire.
Source: HRImag
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