Québec veut implanter le bracelet antirapprochement à compter de mai
Un bracelet antirapprochement pourrait être utilisé pour la première fois au Québec, mais aussi au Canada, dès le mois de mai. La ministre de la Sécurité publique du Québec, Geneviève Guilbault, a déposé le projet de loi définissant les contours de cette mesure de lutte contre la violence conjugale mercredi, à l’Assemblée nationale, et a montré sa hâte de voir la province franchir ce premier pas au pays.
«J’espère, je souhaite – et tout est prévu comme ça en respectant les processus d’appels d’offres – qu’on pourra installer le premier bracelet au mois de mai», a-t-elle affirmé aux médias, tout en précisant que la décision d’imposer ou non une telle mesure revient aux tribunaux et à certains employés des services correctionnels et de probation.
Le bracelet antirapprochement est un outil électronique de géolocalisation composé de deux parties : un bracelet, porté par un contrevenant, et un dispositif connecté, remis à la victime. Si le contrevenant s'approche d’un périmètre prédéfini autour de sa victime, le dispositif alerte les services policiers.
«On est en train de rédiger les protocoles d’entente entre les services correctionnels et les services de police, pour justement voir comment on va être capables d’opérationnaliser tout ça», a-t-elle indiqué en point de presse.
Comme annoncé en décembre, le déploiement du bracelet électronique s’échelonnera sur plusieurs mois et commencera par un « préprojet » au palais de justice et à l'Établissement de détention de Québec, a rappelé Mme Guilbault.
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Source: Radio-Canada
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