Moins de marketing, plus de bienveillance par Frédéric Gonzalo
Au cours des dernières semaines, j’ai eu le plaisir de faire du coaching en marketing numérique avec plusieurs entreprises québécoises, en particulier dans la sphère touristique. Si le contexte actuel de confinement est difficile pour tout le monde, vous conviendrez qu’il est encore plus pénible pour les restaurateurs, auberges, musées et autres attraits qui vivent présentement une crise inédite.
Certains gestionnaires m’ont avoué trouver difficile de créer du contenu pour les médias sociaux, que ce soit sur Facebook ou Instagram. « Je ne suis pas à l’aise de parler de mes forfaits voyages au Québec », m’a confiée une personne. « Frédéric, je ne sais pas quoi publier sur la page Facebook de mon entreprise ces temps-ci, il me semble que c’est futile », m’a également dit une aubergiste.
Je vous comprends. Ce n’est pas facile pour personne ces temps-ci, et on sent une morosité, un niveau d’anxiété qui semble se généraliser avec cette pandémie dont ne connait pas la date de fin. Néanmoins, le silence sur les médias sociaux n’est malheureusement pas une option.
COMMUNIQUER AVEC BIENVEILLANCE
Il importe ainsi de maintenir les communications, même si on peut envisager une fréquence moins élevée. De toute manière, avec l’automne qui fera bientôt place à l’hiver, certaines entreprises saisonnières ont moins de contenu à partager.
L’aspect le plus important à ce stade-ci est de reconnaitre que le contexte a effectivement changé. Les consommateurs sont moins réceptifs à certains types de message promotionnels qui pourraient « choquer » dans le contexte actuel. Je fais référence bien sûr aux restrictions de déplacement (sauf pour travailleurs essentiels) et au respect des mesures sanitaires, incluant la distanciation sociale, le port du masque et la nécessité de se laver les mains régulièrement.
Doit-on pour autant cesser de publier sur la page Facebook ou Instagram de l’entreprise? Non. Par contre, on voudra peut-être opter pour des messages ancrés dans la bienveillance et l’empathie, notamment.
« La bienveillance est la disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur d’autrui. Le terme est calqué sur le latin benevolens qui par la suite, a donné le doublet lexical bénévolence. »
DES EXEMPLES
Ainsi, communiquer avec bienveillance doit être fait de manière authentique, sans chercher un retour du balancier immédiat. Il en va de même avec l’empathie: quand on console quelqu’un, ou si on partage une belle nouvelle au sujet d’une personne ou d’une entreprise, on ne devrait pas le faire par intérêt personnel. On le fait parce qu’on y croit. Ou comme le disent les anglos, because it’s the right thing to do!
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Source: Frédéric Gonzalo
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