Le voyage dans l'ombre: l'attrait du tourisme noir en zones de conflit
L'attrait du tourisme dans les zones de conflit n'est pas nouveau. Qu'il s'agisse de séjours dans les Carpates, promus comme sûrs par Visit Ukraine, de Russes en vacances en Crimée, ou d'un intérêt croissant pour les territoires palestiniens et israéliens, le tourisme en temps de guerre est une réalité. Désigné par des termes tels que tourisme noir, morbide ou thanatourisme, il a été exploré par les universitaires Yves-Marie Evanno et Johan Vincent lors d'un colloque à l'UQAM consacré à l'étude de la guerre. Les discussions ont souligné l'évolution de l'approche de la guerre depuis les années 1950 et la manière dont le tourisme influence et est influencé par les conflits.
Historiquement, ce phénomène a été observé dès 1870 lorsque des Parisiens ont observé le siège de la ville par les Allemands. De nos jours, les impacts psychologiques des conflits, comme les traumatismes post-guerre, sont également devenus un sujet d'étude. Ces destinations, chargées d'histoire, continuent d'attirer des visiteurs du monde entier, révélant un côté sombre de la curiosité humaine.
Source: Le Devoir
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