La pire crise du tourisme de l'histoire
Dans la foulée de la pandémie de COVID-19, l’industrie canadienne du tourisme fait face à une crise encore plus profonde que les effets combinés de l’attentat du 11 septembre 2001, de l’épidémie de SRAS et de la crise financière mondiale de 2008, selon un nouveau rapport.
L’ampleur de la crise signifie que la reprise nécessitera des années, avec des répercussions potentielles sur d’autres secteurs de l’économie, signale Destination Canada, une société d’État ayant pour mandat de promouvoir le tourisme intérieur. L’organisme a compilé de nouvelles données dans un rapport qui doit paraître lundi à propos de cette industrie à laquelle serait lié pas moins d’un emploi sur dix au pays.
«Le tourisme a des répercussions sur tellement d’autres aspects de notre qualité de vie en tant que Canadiens, avance la présidente et chef de la direction de Destination Canada, Marsha Walden. C’est l’une de ces rares industries, peut-être la seule, qui se trouvent dans tous les coins de ce pays.»
Le rapport vient alimenter les discussions sur la manière dont la pandémie a affecté les diverses régions et secteurs de l’économie, ces impacts différenciés ne faisant l’objet que de données limitées. Le rapport met également en lumière le temps que certains secteurs clés de l’économie canadienne mettront à se rétablir.
Le nombre d’entreprises touristiques «actives» — c’est-à-dire qui maintiennent leurs activités et qui comptent toujours des employés — a diminué de 9% entre les mois de janvier et de novembre de l’année dernière. Dans l’ensemble, un demi-million de travailleurs de l’industrie du tourisme ont perdu leur emploi en 2020, se désole Mme Walden.
Source: Les Affaires
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