La motoneige, vecteur de découvertes

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Il y a fort à parier qu’une bonne partie de l’hiver se déroulera en confinement pour une grande proportion de la population québécoise. Bien des gens voudront plus que jamais s’oxygéner les poumons et l’esprit en sortant jouer dehors. C’est ici qu’entre en jeu la motoneige : invention québécoise par excellence qui est encore à ce jour l’une des meilleures façons de se rendre au cœur de l’hiver, dans ce qu’il a de plus beau à offrir.

À quelques semaines de l’ouverture des sentiers, le milieu de la motoneige trépigne. La saison s’annonce exceptionnelle au Québec! Les constructeurs et les concessionnaires sont persuadés d’attirer cette année de nouveaux adeptes. « On n’a pas encore toutes les données, mais ce que j’entends des commerçants, c’est que beaucoup d’anciens motoneigistes veulent redécouvrir l’activité, même chose pour les gens qui, à défaut de se chauffer la couenne en Floride, décident de goûter à la motoneige », affirme Michel Garneau, rédacteur en chef de Motoneiges Québec, organe officiel de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec. « À la place de regarder le plafond pendant quatre mois, tu es bien mieux de partir à la découverte de paysages extraordinaires! »

Du côté de l’Association des concessionnaires de véhicules de loisirs du Québec (ACVLQ), on confirme observer un engouement certain, mais il est toutefois gonflé par le fait qu’il y a eu des retards de livraison en mars et en avril à cause de la fermeture des usines pendant la première vague de COVID-19. Mais la confiance règne en prévision de la saison à venir, surtout à la lumière de l’annonce gouvernementale du 6 novembre dernier confirmant que les relais et refuges faisant partie du réseau de sentiers allaient être ouverts.

« Un guide de protocoles sanitaires précis sera mis en place, précise Christian Caza, président-directeur général de l’ACVLQ. Il y a grosso modo 200 000 motoneiges immatriculées au Québec et ce nombre est en croissance, même chose pour les adhésions aux différents clubs. »

«Il faut savoir que l’on peut littéralement traverser le Québec à motoneige. C’est une expérience à vivre à titre de citoyen, on peut vraiment découvrir la province.» - Christian Caza

Toutefois, comme il n’est actuellement pas recommandé de voyager d’une région à l’autre, le contexte ne sera sans doute pas le même qu’à l’habitude. « On dit aux gens d’adapter leurs itinéraires aux conditions en privilégiant les sorties locales, recommande Michel Garneau. On suggère par exemple de faire des randonnées en “marguerite” : on identifie un hôtel, une pourvoirie ou un relais où l’on peut séjourner et on planifie des boucles journalières à partir de là. Il y a 33 000 km de sentiers au Québec, il y a beaucoup à découvrir. Je peux donc partir dans plusieurs directions chaque jour, je n’ai pas à traîner toutes mes affaires. Si ça ne me tente pas de rouler une journée, je peux aussi m’offrir un massage dans un établissement du coin, par exemple. C’est moins contraignant qu’une grande randonnée “à sacoches”. »

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Source: La Presse

Nominations

NOMINATIONS SEMAINE DU 19 AOÛT 2024

  • Brasserie 701 de l'Hôtel Place d'Armes – Aurore Rousseau
  • Groupe Germain – Montréal et Toronto – Paul de La Durantaye, Nicolas Lazarou et Jean-Philip Dupré
  • Palais des congrès de Montréal – Nicolas Joël
  • AQS – Catherine Rocheleau & Audrey Bouquot

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