L’avis de l’ACLDQ, «les CLD: 120 équipes d'experts du développement économique local»
L’Association des CLD du Québec (ACLDQ) poursuit activement ses représentations en vue de consolider le rôle d’accompagnement de ses 120 membres à travers le Québec, dans un souci de conserver un niveau de services équitable pour tous les entrepreneurs, dans un contexte où le développement économique local n’aura jamais été aussi important pour l’économie du Québec.
«En aucun cas, nous n’avons été informés d’une intention à l’égard des CLD de la part du gouvernement, dans un sens comme dans l’autre. Ce que nous savons cependant, c’est que notre entente de financement prend fin le 31 décembre 2014 et qu’il importe de la reconduire rapidement pour s’assurer de maintenir partout au Québec un accompagnement de qualité aux entrepreneurs», souligne Yves Maurais, président de l’ACLDQ.
Interpellée par les informations voulant que les CLD soient abolis, l’ACLDQ rappelle qu’à l’occasion du Conseil national du parti libéral qui se tenait le weekend dernier à Trois-Rivières, les CLD et Investissement Québec ont été identifiés à plus d’une reprise pour leur apport dans le développement économique régional et le déploiement de la future Politique nationale de l'innovation industrielle et des entreprises innovantes.
DES CLD ACTIFS SUR LE TERRAIN
«Nous ne sommes pas à débattre d’une structure, mais bien à consolider l’équipe spécialisée de développement économique local dans chaque CLD au Québec. Il ne faudrait surtout pas oublier les quelque 3000 bénévoles qui participent à la gouvernance des CLD et aux différents comités d’investissements. La fonction du CLD n'est pas l'administration de programmes, de règlements ou de budgets, mais bien de fournir de l'expertise et de l'accompagnement aux entrepreneurs qui créent de la richesse dans le milieu à travers leurs projets. L'énergie déployée par les bénévoles, le milieu des affaires et autres partenaires au sein du CLD ne pourrait donner les mêmes résultats dans une structure municipale», insiste Yves Maurais.
Les associations municipales ont toujours défendu la consolidation du réseau des CLD comme étant la porte d’entrée des entrepreneurs. Pour sa part, l’ACLDQ a interpellé à plusieurs reprises le gouvernement du Québec au cours des années afin qu’il évite de saupoudrer des mandats à diverses organisations et qu’il mise plutôt sur le seul réseau national de soutien à l’entrepreneuriat qu’il finance.
Les 120 CLD représentent une expertise solide ancrée sur tout le territoire. «Nos agents travaillent sur le terrain, connaissent les réalités locales. Ils sont de précieux alliés du développement économique et il serait périlleux de s’en priver par souci d’économie d’échelles», soutient M. Maurais.
Rappelons qu’annuellement, les 120 CLD répondent à 30000 demandes d’aide. L’accompagnement des entrepreneurs par les CLD prend diverses formes: 80% du travail des professionnels des CLD est au niveau de l’accompagnement technique et 20%, à l’accompagnement financier.
LES CLD EN AMÉLIORATION CONTINUE
Soulignons qu’une Démarche d’amélioration continue (DAC) a été mise en place par l’ACLDQ pour outiller les CLD afin que leur niveau de services rejoigne les plus hauts standards, partout au Québec. Pour réaliser cette démarche, l’ACLDQ s’est inspirée des grandes lignes de l’Approche BNQ 21000 et de standards internationaux et nationaux en matière de responsabilité sociétale des organisations.
UN MODÈLE D’ACCOMPAGNEMENT
Depuis leur création, il y a 16 ans, les CLD ont un mandat de développement local en plus d’offrir l'ensemble des services de première ligne dont un entrepreneur privé ou collectif peut avoir besoin. Que ce soit pour démarrer une entreprise ou un projet, entreprendre une phase de croissance ou assurer leur relève, les CLD mettent à la disposition des entrepreneurs, des professionnels pour les accompagner dans leur démarche.
Source : ACLDQ
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