Casinos du Québec : baisse des revenus et de l'achalandage
Selon un article du Journal de Québec, les casinos de Loto-Québec ont de moins en moins la cote des Québécois. Les données fournies par Loto-Québec au Journal de Québec montrent une glissade inquiétante des revenus de 39 M$ (-6 %) dans ses casinos au cours des neuf premiers mois de l’exercice 2013-2014. Depuis 2010, les revenus annuels générés par les casinos de Loto-Québec sont ainsi passés de 935 M$ à un peu plus de 800 M$. La division des casinos génère 25 % des revenus totaux de Loto-Québec.
BAISSE DE LA FRÉQUENTATION
Le taux de fréquentation des quatre casinos de Loto-Québec, Montréal, Charlevoix, Gatineau et Mont-Tremblant, par la population locale a d’ailleurs atteint un creux. Depuis 2007, l’achalandage dans les maisons de jeux de la société d’État par les Québécois n’a jamais cessé de décliner, passant de 21 % à près de 15 % l’an dernier. Selon la société d’État, partout ailleurs en Amérique, le taux de fréquentation des casinos par la population locale s’élève en moyenne à 25 %. Pour expliquer cette baisse d’achalandage, Loto-Québec parle d’une concurrence «féroce» et très compétitive, notamment en provenance des nouveaux casinos de l’Ontario et de l’État de New York. L’offre de jeux est beaucoup plus importante qu’il y a 10 ans.
L'AUTRE CÔTÉ DE LA MÉDAILLE...
Il est important de mentionner que le Journal de Québec a complètement occulté les autres raisons, dont notamment le fait – non négligeable – que les deux plus gros casinos du Québec étaient en rénovation cette année. Les travaux ont occasionné des fermetures d’importantes sections des casinos et le retrait temporaire de plusieurs machines à sous, ce qui a occasionné une perte de revenus. Par exemple, pendant un certain temps au Casino de Montréal, 1 000 des 3 000 machines à sous étaient retirées pour la réalisation des travaux.
Et malgré les efforts déployés pour atténuer les travaux, certains clients ont préféré ne pas fréquenter les établissements à cause des désagréments. Des travaux dans les entrées des casinos ont également causé des difficultés avec les compteurs, pour l'achalandage. Par ailleurs, comme indiqué dans le communiqué de presse de Loto-Québec, l’industrie du jeu dans l’ensemble du Canada a subi une baisse de 3,1% pendant l’année 2013. La situation économique amène les Québécois à revoir leur budget de dépenses en ce qui a trait au divertissement. Il s’agit d’ailleurs d’une situation mondiale.
Source : Journal de Québec / Loto-Québec
Les plus commentés