T.O.M. « Le web de demain n'aura rien à voir avec le modèle établi actuellement»

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Voilà quelques années que le vocal s’accompagne de son lot de promesses et de défis pour les entreprises. TOM s’est entretenu avec Franck Negro, Managing Director, Southern Europe chez Yext, afin de connaître les bonnes pratiques à appliquer pour s’y préparer. Le plus important à prendre en compte pour les marques est le fait que les moteurs de recherche tendent à devenir des moteurs de réponse. Il explique aussi que le vocal est fortement associé aux requêtes locales. Pour optimiser leur référencement sur ce type de requête, les marques doivent mener un travail minutieux de gestion et d’organisation des données.

Avant de vouloir se positionner sur des requêtes vocales, quelle est la première étape à effectuer par les marques en matière de référencement naturel ? 

Avant de penser à référencer le site d’un acteur touristique sur des moteurs de recherches vocaux — de type Google Assistant, Alexa, Cortana, Siri —, il convient de répondre aux exigences des moteurs de recherches du web. La première étape consiste à mettre en place les pratiques basiques du SEO qui sont désormais bien connues du grand public. Il s’agit par exemple de définir des mots-clés sur lesquels positionner les pages de son site et d’enrichir leurs univers sémantiques. Cela nécessite également un travail de développement pour construire une architecture de site qui soit logique et clairement identifiable.

À noter que chacune de ces tâches doit être effectuée en pensant systématiquement aux attentes de l’internaute mais aussi celles des moteurs de recherches, en optimisant par exemple la version mobile de son site et en implémentant des données structurées ou métadonnées. Ces éléments sont des données qui servent à définir ou décrire le contenu d’autres données. Ils servent à faciliter la compréhension du contenu d’un site web aux yeux des moteurs de recherches.

POUVEZ-VOUS FOURNIR DES EXEMPLES ?

Les plus basiques sont par exemple les balises « Title » et « metadescription ». Il s’agit d’informations synthétiques qui permettent à un moteur de recherches d’identifier le contenu d’une page web. La quasi-majorité des sites web intègre ce type d’informations. En revanche, les « microdonnées » de schema.org  sont loin d’être démocratisées. Elles sont pourtant essentielles pour optimiser le référencement d’une page au niveau local. En 2011, les principaux moteurs de recherches du moment — Google, Bing, Yahoo, Yandex, etc. — se sont réunis au travers du consortium Schema.org.

Le site compile une liste de microdonnées qui fonctionne comme des  « tags » ou des étiquettes. Celles-ci permettent de spécifier la nature d’une autre donnée aux yeux des moteurs de recherches. Par exemple, « Hélène » n’est pas qu’une suite de lettres ou de phonèmes mais est directement identifiable pour le cerveau humain. Pour parvenir à interpréter ces contenus de la même façon qu’un humain, le moteur de recherches à besoin de ces microdonnées.

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Source: Tom Travel