RÉMI: pas de mise à jour des études de retombées

La très grande majorité des membres du RÉMI ne mettra pas à jour l'étude produite en 2010 par la firme Secor, qui avait conclu à l'époque que les 22 événements du RÉMI engendraient des retombées économiques de 198 millions par année. Martin Roy, PDG du Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI), qui compte 25 événements comme le Festival international de jazz de Montréal, le Festival d'été de Québec, la Coupe Rogers (tennis) et Osheaga explique que même s'ils peuvent prouver qu'ils génèrent 20 % et plus en retombées économiques, c'est loin d'être sûr que le financement gouvernemental augmenterait de 20 %.

Une méthodologie critiquée

En 2010, les 22 festivals du RÉMI auraient généré des retombées économiques (valeur ajoutée) de 198,1 millions sur des dépenses touristiques attribuables aux événements de 330,7 millions. Ce n'est pas l'avis de certains économistes, qui ne se gênent pas pour critiquer les études de retombées économiques des festivals.

Le RÉMI dit avoir resserré sa méthode de calcul en 2010 sur cette question. Par sondage, le RÉMI évalue à 67 % (contre 77 % en 2007) la part des dépenses d'un touriste québécois et 33 % celle d'un touriste hors Québec (contre 55 % en 2007) attribuable au festival auquel il assiste. (À noter que les touristes québécois résidant à moins de 40 km du festival ne sont pas comptabilisés.) À cause de ce changement dans la méthode de calcul, les dépenses touristiques attribuables aux festivals ont été ajustées de 499 millions en 2007 à 330,7 millions en 2010. Source: La Presse.ca  Lire la suite