Murdochville, l’épicentre québécois du ski hors-piste

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Tandis que bon nombre de stations de ski peinent à ouvrir la totalité de leur domaine skiable en plein janvier, la petite ville de Murdochville voit affluer de plus en plus de skieurs et de planchistes.

Photo: Félix Rioux

En quête de poudreuse et de neige folle, dans cette région qui reçoit jusqu’à sept mètres de flocons annuellement, ces amateurs de glisse cherchent à fuir la foule et les files d’attente des remontées en station. Ils tiennent mordicus à faire leur propre trace, souvent après avoir gravi les pentes grâce à leurs skis munis de peaux d’ascension (ou peaux de phoque). Partout en Amérique du Nord, le ski hors-piste en montagne (avec ou sans randonnée alpine) est en plein essor, et Murdochville en est devenu l’un des épicentres québécois.

C’est ici que l’offre de ce type d’activité est la plus complète, dans la Belle Province blanche. Avec ou sans guide, on a d’abord accès à trois domaines skiables en autonomie : le mont Porphyre, sommet dénudé qui s’élève aux portes de la ville ; le mont Lyall, situé dans un proche rayon et consacré aux skieurs avertis ; ainsi que le mont York, éminemment sauvage et réservé aux skieurs et planchistes de très haut niveau. Les plus nantis (ou les moins actifs) peuvent également s’offrir des remontées en catski (une chenillette pouvant mener 14 skieurs au sommet) et même en héli-ski, pour aller chercher la meilleure poudreuse disponible en une seule et même journée.

Les skieurs débutants et intermédiaires ne sont pas en reste, car ils peuvent profiter des 32 pistes d’un domaine modeste (280 m de dénivelé) mais agréable, le mont Miller. Situé en pleine ville, jamais trop achalandé, celui-ci compte quelques pistes damées, mais il offre aussi du ski de poudreuse à profusion — du moins après une bonne bordée — accessible en remontée mécanique, chose rare au Québec. « C’est parfait pour peaufiner sa technique dans la neige vierge avant de s’attaquer aux autres sommets », assure Steve-Éric Savoie, guide d’aventure local.

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Source: Le Devoir