Les TO français passent en direct

Dans un éditorial édifiant publié dans son édition en ligne, le magazine spécialisé français Tourmag fait état d’une étude établissant que les grossistes distribuent maintenant plus de la moitié de leurs produits en direct, via leurs sites Web, leurs centres d’appels ou leurs propres points de ventes. Pire : les agences de voyages traditionnelles ne distribuent plus que 36,5 % de la production des TO! L’éditorialiste qui se dissimule sous le pseudonyme de Léa, « une blonde pas si blonde que ça », dispense une série de conseils pour inciter les agences à commercialiser des produits maison.

L’étude a été réalisée par la firme KPMG pour le compte de le CETO (le Centre d’études des tours opérateurs), qui regroupe les 70 plus importants voyagistes de l’Hexagone (ils produisent 80 % des forfaits vendus en France). Elle nous apprend qu’en 2012, les grossistes ont réalisé 50,8 % de leurs ventes en direct, soit par le biais de sites Web (23 % de leurs ventes), de leurs centres d’appels et des points de ventes qu’ils déploient dans une ville ou à travers la France. Il s’agit d’une augmentation très légère comparativement à 2011 (seulement 0,1 %), mais la progression est constante. En 2008, la proportion des ventes réalisées en direct était de 44,5 %.

Également, les 49,2 % des ventes réalisées par des intermédiaires ne passent pas tous par des agences traditionnelles : en fait, la part des agences traditionnelles ne représente plus que 36,5 %, le reste étant écoulé par les discounters que, là-bas, on appelle « les dégriffeurs ».
Rien d’étonnant, donc à ce que, pour les grossistes français, les coûts de distribution ne représentent plus que 9,1 % du prix de ventes (il est encore de plus de 20 % pour la majorité des voyagistes québécois). Lire l'article complet: Expressvoyage.ca rédigé par André Désiront

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