Le tourisme est mort ? Vive l’hospitality !

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Notre monde et notre écosystème changent. Les frontières entre les services et les services touristiques s’estompent et les attentes des clients évoluent, nous devons nous adapter. Pour mener les politiques publiques il faut définir le secteur. Mais qui a su et saurait définir clairement, objectivement et sans omission le tourisme ?

Un des maux le plus profond de notre secteur est bien que l’on nous définit mal, donc on nous gouverne mal et, soyons réalistes, nous nous coordonnons mal. Bref ce flou créé de la confusion, du frottement, de la division inutile et ne rend pas service à l’industrie.

Le vendeur de glaces implanté dans une station balnéaire et qui réalise 80% de son chiffre d’affaires sur les deux mois d’été fait-il partie de la famille du tourisme ? Les transporteurs comme la SNCF ou encore les compagnies aériennes mais aussi les taxis, doit-on les embarquer ? Restaurateurs, hôteliers, meublés de tourisme, hôtellerie de plein air, réceptifs, activités de loisirs certes, mais aussi loueurs de vélos ? Clubs sportifs et autres bases de loisirs également ? Les grands magasins avec près de 70% de chiffre d’affaires réalisés par la clientèle touristique, ne sont pas considérées comme un acteur du secteur. Commerçants et artisans côtoient des sociétés du CAC 40 et des géants du digital, comment parler d’une voie commune alors que certains intérêts peuvent paraître antagonistes ? Quelle multiplicité de produits, services, capacités et besoins ? 

La désirabilité est centrale dans nos métiers de l’hospitality. Que ce soit pour un primo visiteur venant des antipodes ou pour un habitant du quartier ou de la région, notre métier reste le même. Vendre et faire vivre une expérience. Être capable de créer ce moment, cette connexion qui restera dans la tête et le cœur du client et qui le fera revenir et ce, d’où qu’il vienne. L’hospitality est avant tout un métier de contact et d’accueil où les limites du produit et du service sont sans cesse repoussées, où la créativité peut pleinement s’exprimer.

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Source: Hospitality ON