Gestion centralisée de la taxe sur l'hébergement: «ponction sans garantie» de retour
La volonté du ministère du Tourisme de centraliser la gestion de la taxe spécifique sur l'hébergement (TSH) est considérée par le réseau des associations touristiques comme un désaveu des efforts de promotion en région. Le regroupement des associations touristiques régionales (ATR) refuse de céder la gestion des millions amassés, surtout que Québec ne propose, selon lui, aucun plan structuré de mise en marché.
La nouvelle publiée dans Le Soleil de samedi faisait état que le gouvernement libéral veut que chacun des établissements d'hébergement impose une taxe de 3,5 % par nuit à ses clients dans l'objectif de faire augmenter leur cotisation commune annuelle de 49 à 67 millions $. Désormais, Québec veut aussi administrer les millions de dollars provenant des hôtels et des gîtes des 22 associations touristiques régionales.
«La proposition nous a surpris. Et elle suscite aujourd'hui de vives préoccupations. Le président-directeur général chez ATR associées du Québec, François- G. Chevrier, dit ne pas comprendre la position du gouvernement dans ce dossier. Je ne vois pas l'objectif poursuivi ni les avantages qui découleraient d'une gestion centralisée.»
«On nous lance cette proposition, mais on ne nous dit pas en quoi elle serait plus efficace et on ne démontre pas que le système actuel est inefficace, argumente-t-il. Au contraire, M. Chevrier soutient que chaque ATR est la mieux placée pour identifier ses besoins spécifiques. Lire la suite.
Source : Le Soleil
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