Coup d'envoi de la saison des événements majeurs internationaux
Réunis à l'occasion du coup d'envoi de la saison des événements majeurs internationaux qui se poursuivra jusqu'au Festival western de St-Tite, les dirigeants des membres du RÉMI et la présidente de son conseil d'administration, Mme Louise Beaudoin, ont profité de l'occasion pour lancer un appel au gouvernement du Québec.
À quelques jours de la présentation du budget et alors que se met en branle le Festival Go vélo Montréal, Ils l'invitent à investir dans le tourisme et les événements, pour créer de la richesse et des emplois, en insistant sur l'effet multiplicateur de ces investissements et le retour quasi immédiat dans les coffres de l'État, sous forme de fiscalité et de parafiscalité.
En présence de la nouvelle ministre du Tourisme, Mme Dominique Vien, à quelques pas de Place des festivals, à Montréal, les dirigeants des grands rendez-vous d'été ont dressé une liste de quatre actions à poser en priorité, lesquelles leur permettraient de mettre en place un environnement d'affaires meilleur et passer un bel été !
Ces actions sont en lien direct avec les engagements pris par le Parti libéral du Québec qui, durant la récente campagne électorale, faisait valoir que « les événements majeurs, par le poids qu'ils occupent en matière d'emploi et d'économie, s'inscrivent pleinement dans notre stratégie de développement de l'activité économique ». Le Partis'engageait aussi à maintenir ses engagements de 2012 visant à bonifier le Programme dans les termes annoncés et à « reconduire ou à maintenir les autres fonds existants pour les grands événements ».
Précisément, les 4 actions prioritaires suggérées par le RÉMI sont :
- À l'intérieur même de l'actuelle enveloppe assortie au Programme d'aide financière aux festivals et événements touristiques, bonifiée au début 2012, le RÉMI préconise une forme d'«indexation générale», laquelle pourrait être plus importante pour les événements qui ont une meilleure performance touristique. Pour l'instant, malgré la hausse, peu d'événements ont plus d'aide aujourd'hui, considérant que des montants ont été consentis à des événements ponctuels ou que certains événements sont liés par des ententes triennales qui n'ont pas été rouvertes.
- Le RÉMI préconise aussi la création d'un volet ou programme complémentaire, favorisant le renouvèlement de produit, l'innovation et l'attractivité internationale. Selon le Regroupement, un investissement de 5 millions $ supplémentaires pourrait générer des recettes touristiques importantes, de même que des retours en fiscalité et parafiscalité nettement supérieurs pour le gouvernement du Québec. En somme, une mesure à inscrire au budget.
- Le Regroupement souhaite qu'une directive ministérielle soit donnée afin de préserver les budgets de commandites de Loto-Québec, qui sont liés aux bénéfices nets de la société d'État, à la baisse. Il est d'avis qu'un montant minimum doit être instauré, par exemple.
- Enfin, depuis la création du Programme d'aide financière aux festivals et événements touristiques, en 2004, il existe un plafond de subvention fixé à 1 million $. Le RÉMI souhaite que ce plafond soit relevé car, pour le moment, les événements qui ont une performance touristique supérieure et en croissance ne bénéficient pas de plus d'aide. Cela limite d'une certaine façon le développement du secteur et la hausse des retombées associées. À cet effet, le RÉMI explore aussi de nouvelles avenues dont il voudra prochainement discuter avec le gouvernement du Québec.
À eux seuls, les membres du RÉMI entraînent annuellement l'injection de 475 millions $ dans l'économie et la création de 320,6 millions $ au PIB québécois. Ils sont à l'origine de 66 millions $ en revenus de parafiscalité pour le gouvernement du Québec et 27,4 millions $ pour celui du Canada. Enfin, ils créent ou maintiennent l'équivalent de 6 323 emplois à temps plein, selon une étude du groupe SECOR réalisée en 2010 (et portant sur 21 des 28 membres actuels).
«Le printemps s'est fait attendre, mais le gouvernement peut faire quelque chose pour procurer un bel été aux Québécois ! On peut joindre le rentable à l'agréable», a lancé Mme Louise Beaudoin. Puis, dans ce qui se veut un plaidoyer en faveur du tourisme, la présidente du conseil d'administration a dit qu'«il y a moyen d'aller chercher une part grandissante du milliard de touristes internationaux, si on en fait une priorité politique, une priorité économique». Elle a aussi souligné l'importance de l'industrie touristique comme créatrice d'emplois. Pas moins de 400 000 emplois sont ici liés au tourisme, ce qui représente 9,3 % de tous les emplois.
Le document «Créer de la richesse et des emplois : choisir le tourisme et les événements» est disponible en cliquant ici. Aussi, le RÉMI met en ligne la troisième d'une série de capsules vidéo recoupant les témoignages de hauts dirigeants d'événements québécois, afin de sensibiliser les Québécois et les décideurs. Dans «Avantage Québec» certains d'entre eux expliquent en quoi notre destination se distingue des autres.
Sont membres du RÉMI : Amnesia Rockfest, le Carnaval de Québec, la Coupe Rogers, Divers/Cité, le Festival d'été de Québec, le Festival d'été de Tremblant, le Festival des films du monde de Montréal, le Festival Go vélo Montréal, le Festival International de Jazz de Montréal, le Festival International Rythmes du monde de Saguenay, le Festival Juste pour rire, le Festival de Lanaudière, le Festival Mode et Design Montréal, le Festival de Montgolfières deGatineau, le Festival Montréal en Lumière, le Festival Western de St-Tite, les Fêtes de la Nouvelle-France SAQ, les FrancoFolies de Montréal, le Grand Rire de Québec, les Grands Feux Loto-Québec, Heavy Montréal, Igloofest, L'International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu, L'International des Feux Loto-Québec, le Mondial des Cultures de Drummondville, Montréal Complètement Cirque, OSHEAGA - Festival Musique et Arts et les Régates deValleyfield.
Source : Regroupement des Événements Majeurs Internationaux (REMI)
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