Budget provincial 2014-2015 : le gouvernement donne suite à des recommandations de l’industrie touristique
L’Association québécoise de l’industrie touristique (AQIT) est satisfaite de trouver au budget 2014-15 la mise en œuvre de la Politique économique Priorité emploi ainsi que l’amélioration du crédit d’impôt favorisant la modernisation de l’offre d’hébergement touristique en régions, deux demandes prébudgétaires avancées par l’industrie pour stimuler la création de richesse, mais note l’absence d’annonce pour la commercialisation de la destination.
LE TOURISME : UN INVESTISSEMENT
Situé au 4e rang des secteurs d’exportation, représentant 2,5 % du PIB et générant des recettes de 12,4 milliards $ annuellement, le tourisme ne représente que 0,2 % des dépenses du gouvernement. Le tourisme au Québec est sans contredit un investissement, un secteur économique payant pour l’État, à inscrire dans la colonne des revenus. «Le tourisme crée de la richesse, tout simplement, exprime Yan Hamel, président de l’AQIT. La Politique économique positionne le tourisme comme un secteur incontournable et prioritaire de l’économie, et nous sommes heureux que le budget d’aujourd’hui confirme cette position.»
PROJETS STRUCTURANTS POUR GÉNÉRER DE L'ARGENT NEUF AU QUÉBEC
L’AQIT se réjouit par ailleurs de l’engagement du gouvernement à contribuer financièrement à la réalisation de projets structurants pour bonifier l’offre touristique de Québec et de Montréal, les deux grandes portes d’entrée du tourisme international sur notre territoire. Les investissements annoncés pour divers musées et lieux fréquentés par les touristes dans le cadre des célébrations du 375e de Montréal, ainsi que l’argent alloué à la ville de Québec pour le réaménagement du site Dalhousie en vue de l’accueil des croisiéristes et des grands voiliers appuient les efforts de l’industrie pour attirer les clientèles internationales, hautement convoitées car en pleine croissance et génératrices d’argent neuf dans une économie.
UN ABSENT NOTOIRE : LA COMMERCIALISATION
Les destinations performantes sont toutes dotées de moteurs de commercialisation considérables. « Le Québec a besoin d’être beaucoup plus présent sur les marchés hors Québec pour lui aussi profiter des retombées importantes générées par le tourisme international. Malheureusement, le budget ne fait aucune annonce en ce sens », s’inquiète M. Hamel.
L’AQIT attend impatiemment les crédits budgétaires.
Source : Association québécoise de l’industrie touristique (AQIT)
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