Uber : les chauffeurs de taxi oseront-ils paralyser Montréal?
Selon Denis Coderre, maire de Montréal « Pour moi, c'est du transport illégal. Je le dis depuis le début et je le répète! ».
L'industrie québécoise du taxi tiendra une grande assemblée à Montréal le 31 janvier prochain. Au coeur des discussions : les actions à prendre pour convaincre le gouvernement d'agir encore plus concrètement contre Uber.
De nombreux chauffeurs de taxi envisagent de participer à une manifestation grandiose le 31 janvier prochain. Veulent-ils aussi bloquer ponts, rues et aéroport de la métropole au début février.
Par ailleurs, le porte-parole du comité provincial de concertation et de développement de l'industrie du taxi, Guy Chevrette, souhaite que Québec suspende les permis de conduire des chauffeurs d'Uber pris sur le fait. Les chauffeurs de taxi, quant à eux, disent être aux prises avec d'immenses pertes de revenus depuis l'arrivée d'Uber à Montréal à l'automne 2014.
« Alors que des villes comme Edmonton, Ottawa et Toronto travaillent sur des réglementations innovantes qui appuient le covoiturage urbain, il est décevant de voir l'administration du maire Coderre gaspiller des fonds publics pour ralentir l'innovation qu'apporte la technologie - tout en se targuant de faire de Montréal une "ville intelligente" », lance Jean-Christophe de la Rue, porte-parole d'Uber Canada, dans une déclaration transmise à Radio-Canada.
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Source: ICI Radio-Canada
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