Sondage CAA-Québec sur les intentions de vacances des Québécois

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Les intentions de vacances des Québécois exprimées dans le traditionnel sondage de CAA-Québec* évoquent une grande confiance cet été. Après une année 2016 plus casanière, les Québécois retrouvent le goût de l’aventure avec des projets de vacances plus ambitieux à tous les égards.
 
« Les Québécois s’étaient tenus plus tranquilles, l’an dernier, et c’est comme s’ils avaient envie de se reprendre. Les chiffres montrent ce retour du balancier avec des vacanciers qui ont des fourmis dans les jambes », illustre le vice-président voyages de CAA Québec, Philippe Blain.
 
D’abord, 7 répondants sur 10 comptent prendre un temps d’arrêt pour recharger leurs batteries, une proportion comparable aux années passées (cliquez pour voir les données détaillées). Ceux qui doivent se priver de ce plaisir le font surtout en raison de contraintes liées à l’emploi. Le motif budgétaire est moins important cette année.
 
PLUS LONGTEMPS

Tant qu’à partir, aussi bien faire durer le plaisir! Les vacanciers qui s’accordent une seule semaine ou quelques jours sont plus rares (baisse de 4 points par rapport à 2016). À l’inverse, ils seront plus nombreux (+5 points) à enregistrer un message d’absence du bureau pour deux semaines. Encore une fois, le mois d’août reste le plus populaire (46 %), alors qu’environ le quart des répondants optent pour les deux semaines des vacances de la construction.
 
PLUS LOIN

Les Québécois sont moins enclins que l’an dernier à se faire bronzer sur leur patio ou à faire des rénos. En effet, seulement 12 % seront en vacances à la maison (-5 points). Plus de Québécois veulent voir du pays, et pas nécessairement le leur!
 
Les destinations préférées en 2017 (variation par rapport à 2016)


 
L’Oncle Sam ne parvient pas à regagner les parts qu’il a cédées au cours des trois dernières années, conséquence de la vigueur de son dollar. L’intérêt pour la destination est stable par rapport à l’an dernier, mais en baisse de 10 points par rapport à 2014.
 
TRUMP, ATTENTATS… PEU D’INFLUENCE

« On sent que les Québécois ont envie de partir. Même le contexte international n’a que peu d’impact. L’élection de Donald Trump a une influence négative sur 12% des voyageurs, alors que seulement 5% ont évoqué les attentats en Europe. En fait, c’est encore le budget, et de loin, qui est le facteur le plus déterminant dans le choix d’une destination. Et d’ailleurs, le budget moyen a augmenté », fait remarquer M. Blain.
 
SANS ASSURANCES?

Donnée plutôt inquiétante : 12% des répondants partiront sans assurance voyage pour les frais médicaux. À cet égard, des mythes persistent et plusieurs croient, à tort, que la carte-soleil les couvre, mur-à-mur, lors d’un voyage dans une autre province canadienne ou que leurs assurances de carte de crédit suffisent. En cas de pépins, cela peut coûter des dizaines de milliers de dollars, alors mieux vaut se renseigner et partir la tête tranquille.
 
EN RAFALE :

  • 73% des ménages avec enfants les amèneront avec eux;
  • 20% des voyageurs disent que les conseils des proches ont de l’influence (+5 points);
  • Les sites Web comme TripAdvisor représentent la première source d’information des répondants (36%), contre 22% pour les guides de voyage. Les trois quarts des voyageurs accordent de l’importance aux commentaires en ligne.

Source: CAA-Québec


À propos de CAA-Québec

CAA-Québec, organisme à but non lucratif, assure la tranquillité d’esprit à chacun de ses membres en lui offrant des avantages, des produits et des services de haute qualité dans les domaines de l’automobile, du voyage, de l’habitation et de l’assurance. Voyages CAA-Québec est pour sa part présente un peu partout en province avec ses 14 centres Voyages. Elle propose des circuits et des croisières exclusifs, ainsi que des produits sur mesure pour tous les voyageurs.

* Méthodologie Ce 9e sondage sur les intentions de vacances a été réalisé, en ligne, pour CAA-Québec par la firme Léger – Recherche Stratégie Conseil auprès de 1 002 Québécois, entre le 21 et le 25 avril dernier. Un sondage aléatoire de même taille, mené auprès de la population québécoise, comporte une marge d’erreur de plus ou moins 3,1 %.