Quel tourisme après la crise?
A court ou à moyen terme, à quoi ressemblera le tourisme dans l’après-COVID ? Le sujet a déjà fait couler beaucoup d’encre, mais la société Switch, agence de prospective et de stratégie marketing et communication digitale, propose quelques pistes intéressantes.
On assistera, dit-elle, au passage d’un tourisme de masse à un tourisme d’espace, entendez : un tourisme de niche, réservé à élite financière qui voyage physiquement. Elle imagine aussi un monde sans friction, ou l’accent sera mis, par exemple, sur la gestion du « dernier kilomètre ».
Elle voit l’explosion de l’« hypertourisme », impliquant des touristes hyperconnectés ou, au contraire, hyperdéconnectés, d’un tourisme « anytime, anywhere », un fourre-tout où l’on trouve entre autres le « slow tourism », mais aussi le « bleisure », l’idée de profiter d’un voyage de travail pour faire un peu de tourisme, ou celle de « worliday », qui en est le contraire : travailler (un peu) pendant ses vacances, un nouveau créneau qui sera sans douter facilité par l’émergence du télétravail.
TOURISME RÉGÉNÉRATIF OU D’URGENCE ?
La même étude souligne l’émergence du tourisme vert, qu’on ne présente plus, et du tourisme « utile », où les activités sont utiles à une communauté ou à la Nature, etc.
Dans la même veine : du tourisme régénératif, qui propose de prêter le Serment islandais. Du « microtourisme », où l’on dort dans de petites chambres, au bord d’un petit lac, etc.
Enfin, du tourisme de l’urgence, soit le tourisme de la « dernière chance » — avant la disparition d’une espèce animale, par exemple — ou de revanche de n’avoir pas pu partir en vacances l’année dernière !
Source: PagTour
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